Si la gauche est déterminée à renverser le gouvernement, le RN a décidé de ne pas censurer l’exécutif de Michel Barnier avant que ce dernier n’ait clarifié sa ligne politique. Le parti à la flamme n’exclut pas de voter, voire de déposer, une motion de censure ultérieurement si le gouvernement le déçoit. Le camp de Marine Le Pen est donc en position d’arbitre et il le fait savoir : la présidente du groupe RN à l’Assemblée a invité le Premier ministre à rappeler à ses ministres la « philosophie du gouvernement » – ou plutôt l’épée de Damoclès qui pèse sur eux. Maîtrise de l’immigration, pas d’augmentation d’impôts et focalisation sur la sécurité sont les trois lignes rouges fixées par Marine Le Pen.
Le gouvernement Barnier sait déjà qu’il devra faire face à une motion de censure, et probablement à plusieurs. L’objectif est donc de tenir face à l’opposition de gauche… en s’assurant le soutien de l’extrême droite. Et ce le plus longtemps possible. L’avenir du Premier ministre et de son exécutif ne tient donc qu’à un fil fragile, d’où la précipitation et la virulence avec lesquelles Michel Barnier a « recadré » son ministre de l’Economie, Antoine Armand, après que ce dernier a dit vouloir exclure le Rassemblement national (RN) de « l’arc républicain » et des discussions à Bercy pour établir le budget 2025.
FIN DU DIRECT – L’annonce était attendue cet après-midi. Ce mercredi en fin de soirée, les noms des deux nouveaux ministres délégués, l’un aux Personnes handicapées et l’autre aux Armées et aux Anciens combattants, n’avaient toujours pas été dévoilés. La cause ? La révision de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) qui était toujours en cours, selon l’Élysée, ce qui se fait écho franceinfo. Peut-on espérer une annonce ce jeudi ? Aucune date butoir n’a été fixée pour l’heure.
Auditionné ce mercredi par la commission des Finances de l’Assemblée nationale, le nouveau ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a annoncé que le projet de budget 2025 serait présenté « dans deux semaines » devant l’Assemblée nationale et le Sénat. « Je serai scrupuleux sur le respect (du délai constitutionnel) de 70 jours, mais aussi sur le fait que le Parlement ait le temps de faire son travail », a-t-il assuré. Laurent Saint-Martin a aussi « prioritairement » préconisé une réduction des dépenses, l’objectif étant avant tout d’assainir les finances publiques.
Le Premier ministre fera sa déclaration de politique générale le 1er octobre à l’Assemblée. Elle sera lue en parallèle par Didier Migaud devant le Sénat. Mais le Premier ministre s’exprimera également lui-même le lendemain, le 2 octobre, devant la Chambre haute du Parlement. La déclaration de politique générale sera ensuite suivie d’un débat des groupes politiques, précise Public Sénat.
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