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Le complot familial est « l’hypothèse dominante », selon le nouveau procureur général de Dijon

C’est « l’une de ses priorités » depuis sa nomination en septembre dernier. Philippe Astruc, le nouveau procureur général près la cour d’appel de Dijon, en Côte-d’Or, a rappelé ce mardi matin sur RTL sa volonté d’avancer dans le dossier du petit Grégory, un crime non élucidé depuis quarante ans.

Selon lui, le complot familial est « l’hypothèse dominante (…) depuis assez longtemps déjà ». Sans spéculer, il assure que les investigations avancent. « Nous progressons, en même temps que la science. C’est un des éléments qui peuvent nous permettre de progresser. Je ne dis pas nécessairement de « réparer » les choses. Ce que je sais, c’est qu’il faut continuer à travailler le plus longtemps possible, car nous le devons à ce petit garçon, nous le devons à ses parents qui sont victimes. »

Il ajoute : « Ce sont des victimes, classiquement, qui attendent justice depuis quarante ans. Ils le font aujourd’hui avec sérénité et confiance dans le processus judiciaire. »

Plus de cellules mais l’enquête continue dans le cas du petit Grégory

« Nous sommes tous plus ou moins conscients qu’il n’y a pas un seul auteur », ajoute Philippe Astruc. Il y a eu environ 1 000 appels qui ont précédé les événements, plusieurs lettres de corbeau. La matérialité des faits, au jour des faits, laisse penser qu’il existe une pluralité d’auteurs. » Ainsi, les enquêteurs font régulièrement des « demandes d’actions » comme le recours à la technique de l’ADN de parenté ou encore la reconnaissance vocale pour identifier d’éventuels corbeaux.

Le magistrat a néanmoins précisé qu’il n’y a plus de « cellule » avec des agents qui travaillent à plein temps sur ce dossier mais que la police répond « au cas par cas en fonction des demandes du juge d’instruction pour tel ou tel acte ».

Notre dossier sur l’affaire du petit Grégory

Pour rappel, le 16 octobre 1984, le corps noyé du « petit Grégory » était découvert ligoté dans la Vologne, une rivière des Vosges. « Voici ma vengeance – Pauvre salaud », clame une lettre anonyme adressée au père par un « corbeau » qui harcelait la famille de Jean-Marie Villemin, 26 ans, et de son épouse Christine, 24 ans, au temps pendant plusieurs années.

Cammile Bussière

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