Le communiste André Chassaigne est le candidat du NFP à la présidence de l’Assemblée nationale
Naïma Moutchou (Horizons) se lance dans la course à la perche
Fidèle partisane d’Édouard Philippe, l’ancienne vice-présidente de l’Assemblée nationale (2022-2024) Naïma Moutchou a confirmé mercredi qu’elle postulait à ce siège au nom de son groupe Horizons, membre de la coalition présidentielle. La députée du Val-d’Oise a été choisie à l’unanimité par les trente membres du groupe, a annoncé son président, Laurent Marcangeli.
Le groupe Ensemble pour la République (ex-Renaissance) a déjà désigné sa représentante pour ce scrutin, Yaël Braun-Pivet, et le MoDem doit décider mercredi soir s’il aura un candidat.
Interrogé sur le retrait éventuel de Mmoi Moutchou si elle ne sortait pas en tête des trois partis du camp présidentiel, M. Marcangeli a éludé la question. « Quand je concourt, c’est pour être devant les autres et je vous en parlerai demain quand nous aurons les ordres d’arrivée. »il a répondu.
« Je ne me présente pas par caprice, mais de manière responsable. « , assure M.moi Moutchou dans une interview accordée au magazine mercredi Indiquer. « Horizons a d’abord mené une campagne indépendante et s’est positionné aux côtés de la majorité présidentielle. Une fois à l’Assemblée nationale, nous sommes dans la continuité et la cohérence. Nous avons notre propre voix que nous entendons utiliser pour peser (…). « C’est un processus d’autonomie. »soutient le député, qui rejette néanmoins le terme « rompre » vis-à-vis de Renaissance assurant qu’il voulait « construire des ponts, avec Ensemble pour la République et la Droite républicaine par exemple. »
Interrogée sur la présence d’un front républicain à l’Assemblée – poussé par les présidents de groupe du NFP qui souhaitent bloquer le Rassemblement national (RN) dans l’attribution des postes clés, mais aussi par le groupe Renaissance dont les membres ont déclaré qu’ils ne soutiendraient ni les candidats « insoumis » ni ceux du RN – elle répond : « Je fais partie de ceux qui estiment qu’il ne faut priver ni le RN ni LFI de sièges à l’Assemblée nationale. Le Front républicain a tenu pendant la campagne. Maintenant, il faut reconnaître l’échec du bloc central et accepter que le Rassemblement national ait deux fois plus de députés et que le Front de gauche soit arrivé en tête de ce scrutin. (…). La démocratie, c’est justement respecter ce qui sort des urnes. »conclut-elle.