Le comité Old Noranda à la recherche de réponses de la santé publique

Denise Lavallée, présidente du comité, a été choquée d’apprendre, lors de la plus récente séance du conseil municipal de Rouyn-Noranda, que la DSPu d’Abitibi-Témiscamingue recommandait l’établissement d’une zone tampon dans le quartier Notre-Dame.
Cette mesure a été annoncée le 16 mars lors de la présentation de la nouvelle autorisation ministérielle accordée à la Fonderie Horne. L’entreprise Glencore, propriétaire de la Fonderie Horne, devra acheter 82 immeubles à proximité de l’entreprise et reloger leurs résidents.
» Sur quelle base les citoyens concernés par cette mesure peuvent-ils dire s’ils sont d’accord ou pas avec elle ? On ne connaît pas du tout les raisons de Santé Publique. »
Mme Lavallée doute qu’il soit nécessaire de relocaliser les 200 ménages résidant dans la future zone tampon. Elle invite la DSPu régionale à faire preuve de transparence afin d’évaluer la pertinence des mesures alternatives.
Avant tout, Denise Lavallée croit qu’il faut clarifier
la norme d’arsenic par mètre cube d’air actuellement imposée à la fonderie Horne.
Je trouve assez étonnant qu’on bouge un quartier alors qu’il y a confusion sur la norme et qu’on ne connaît pas le diplôme [de contamination des maisons]. On pourrait installer des échangeurs d’air, on pourrait décontaminer des maisons
donne-t-elle en exemple dans une interview.
A noter que la nouvelle autorisation ministérielle, d’une durée de cinq ans, prévoit l’atteinte de 15 nanogrammes d’arsenic par mètre cube d’air (ng/m3) annuellement d’ici le 16 mars 2028. La Fonderie Horne doit atteindre 65 ng/m3 ce an et 45 nanogrammes entre 2024 et 2026.
Comme autres mesures alternatives, Mme Lavallée propose de miser sur un programme de soutien à la restauration des maisons ou encore sur la décontamination des sols.
Absences déplorées
Denise Lavallée déplore l’absence du Dr Stéphane Trépanier, directeur de santé publique par intérim de l’Abitibi-Témiscamingue, lors des récentes annonces gouvernementales du ministre de l’Environnement, Benoit Charette, et de son collègue des Affaires municipales. Andrée Laforest. Elle aurait également apprécié la présence du Dr Luc Boileau, directeur national de santé publique.
On dirait qu’ils se sont cachés derrière la peinture
dit-elle dans un communiqué de presse.
Le Comité du Vieux-Noranda est prêt à collaborer pour la mise en place de toute initiative alternative à la création d’une zone tampon.
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