Contrairement à une rumeur qui circulait, le CIO n’a pas retiré la vidéo de la cérémonie d’ouverture de YouTube en raison de la polémique. Si le replay n’est pas disponible dans certains pays, c’est pour des raisons de droits de diffusion.
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« Vidéo non disponible. » La mention apparaît, dimanche 28 juillet, sur une page YouTube du Comité international olympique (CIO), qui permet de revoir la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, deux jours après l’organisation de ce spectacle inédit sur la Seine. Mais si ce replay n’est pas accessible, ce n’est pas parce que certains passages de la cérémonie, objet de polémique, ont été supprimés par le CIO, comme le prétend une rumeur, relayée notamment par Ouest de la France.
« Le CIO n’a conservé les droits de diffusion que sur certains marchés mondiaux. Plus précisément, le CIO ne dispose pas de droits en Europe et au Royaume-Uni, entre autres. Par conséquent, les images des sites et zones olympiques officiels sont géobloquées pour ces marchés, ce qui explique pourquoi les vidéos ne peuvent pas être visionnées. Elles n’ont pas été supprimées. »a expliqué dimanche le CIO, contacté par France Télévisions.
Samedi, Christophe Dubi, directeur exécutif du CIO, a déclaré que la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris avait apporté plus que de simples « pierre à l’édifice ». « Nous avons apporté une montagne, ce n’est pas une petite pierre », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse aux côtés de Tony Estanguet, le responsable du comité d’organisation (Cojo), et de l’équipe artistique. Le metteur en scène de théâtre Thomas Jolly, chef d’orchestre de la cérémonie, a déclaré que son « volonté » n’était pas « ne pas être subversif et choquant ». « Hier soir, c’étaient les idées républicaines de bienveillance et d’inclusion », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il avait été victime de « harcèlement » dans l’enfance.