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Le colistier de Donald Trump, JD Vance, accepte la nomination républicaine et appelle l’Amérique à « choisir une nouvelle voie »

« Nous sommes unis dans la victoire », a déclaré mercredi le sénateur JD Vance. Il deviendra vice-président des États-Unis si Donald Trump l’emporte en novembre.

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JD Vance s'exprime lors du troisième jour de la Convention nationale républicaine, le 17 juillet 2024 à Milwaukee, Wisconsin, États-Unis. (ALEX WONG / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Le sénateur JD Vance, choisi par Donald Trump pour l’assister dans sa campagne, a accepté la nomination républicaine et a appelé l’Amérique, mercredi 17 juillet, à « choisir un nouveau chemin », lors de sa grande présentation orale à la convention de Milwaukee (Wisconsin, États-Unis).

« Nous sommes unis dans la victoire »s’adressant à son parti, celui qui deviendra vice-président des États-Unis si le républicain gagne en novembre.

L’élu de 39 ans, en costume bleu et cravate, a formellement accepté la nomination républicaine, sous les yeux de Donald Trump, assis dans une tribune rouge du grand complexe sportif de Milwaukee.

Juste avant de monter sur scène, JD Vance a échangé un câlin avec sa femme Usha, une avocate qui l’a annoncé sur scène comme « Une illustration puissante du rêve américain. » Auteur d’une biographie à succès décrivant l’Amérique rurale et désindustrialisée des oubliés, il a été propulsé au premier plan lorsque Donald Trump a annoncé lundi qu’il le choisissait comme colistier pour la course à la Maison Blanche.

Pour un candidat à la présidentielle, ce choix répond souvent à l’objectif de séduire de nouveaux électeurs, ou de pallier des faiblesses identifiées en termes d’image ou de programme. JD Vance, élu antisystème issu d’un milieu modeste, au parcours singulier puisqu’il a fait carrière dans l’armée ainsi que dans la Silicon Valley, devrait rassurer les électeurs les plus à droite du parti, alors que Donald Trump tente de faire des percées chez les modérés.

Au Sénat américain, il s’est distingué par sa farouche opposition à l’aide à l’Ukraine, exigeant que ces fonds soient plutôt alloués à la lutte contre l’immigration illégale.

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