Installé en Grèce depuis 2017, année de sa signature au Panathinaïkos, Anthony Mounier, 36 ans, suit toujours de près l’actualité brûlante du club grec, qu’il compare à l’Olympique de Marseille. Pour l’ancien milieu de terrain de Nice et Montpellier, qui suit actuellement un certificat de management via l’UEFA Academy en attendant un éventuel challenge joueur final, Lens fait figure de favori dans cette confrontation compte tenu de l’instabilité chronique du dernier vainqueur de la Coupe de Grèce.
« Où en est le Panathinaïkos en ce début de saison ?
Toujours instable. C’est Pana, en Grèce. La saison dernière, trois entraîneurs se sont succédés : Ivan Jovanovic, Fatih Terim et enfin l’adjoint de Jovanovic, revenu en fin de saison. Cet été, le club repart de zéro avec l’arrivée d’un nouvel entraîneur uruguayen. (Diego Alonso) et beaucoup de mouvements de joueurs.
Cela a presque payé contre l’Ajax Amsterdam (défait aux tirs au but)…
Oui, finalement, Pana aurait dû perdre le match retour bien avant la séance de tirs aux buts(0-1, 13-12 sur tab)Trois jours plus tard, il perd en Championnat contre une petite équipe. (Astéras) à domicile. Le climat est déjà tendu. Si on perd contre Lens au match aller, les choses peuvent déjà changer. C’est ça le Pana, l’équivalent de l’OM en France. Ici, il y a trois journaux comme L’équipe qui suivent le Pana et l’Olympiakos, c’est fou !
« Ce ne sera pas dans le petit stade du centre-ville où l’OM s’était beaucoup déplacé l’an dernier, à la même époque »
À propos du match retour, qui se jouera à Athènes
Quels joueurs Lens peut-il craindre ?
Pas mal de joueurs clés ont été laissés de côté cet été, à l’image de l’Espagnol Ruben Perez. Le Brésilien Bernard, qui avait fait beaucoup de mal à l’OM, a quitté le club, ce qui constitue une grosse perte. Pour le remplacer, la direction a misé un peu en panique sur Tete, l’ancien joueur de l’OL. Il avait déjà été décisif contre l’Ajax. Mais si Lens met beaucoup d’intensité, ça devrait fonctionner.
À quoi s’attendre au retour à Athènes ?
Ce ne sera pas dans le petit stade du centre-ville où l’OM avait été bien bousculé l’an dernier, à la même période. Le Pana retrouvera le stade olympique. Il pourrait y avoir 60 000 spectateurs selon le scénario du match aller. Les matches européens sur le sol grec sont toujours particuliers. »
