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Le cinéaste Benoît Jacquot mis en examen pour viols sur Julia Roy et Isild Le Besco et placé sous contrôle judiciaire

Le cinéaste Benoît Jacquot mis en examen pour viols sur Julia Roy et Isild Le Besco et placé sous contrôle judiciaire

Une enquête a été ouverte à la suite d’une plainte déposée par la comédienne Judith Godrèche en février dernier.

Le cinéaste Benoît Jacquot a été mis en examen mercredi pour des viols sur les actrices Julia Roy en 2013 et Isild Le Besco entre 1998 et 2000, et placé sous contrôle judiciaire, a indiqué le parquet de Paris, contacté par l’AFP. Le septuagénaire est soupçonné de viols conjugaux sur Julia Roy en 2013 et de viols sur mineur par personne ayant autorité sur Isild Le Besco entre le 1er novembre 1998 et le 21 novembre 2000.

Concernant Julia Roy, le cinéaste a également été mis en examen pour violences volontaires sans ITT par conjoint entre mars 2018 et décembre 2019, et pour agressions sexuelles par conjoint entre mars 2018 et décembre 2018. Le juge d’instruction l’a cependant placé sous le statut plus favorable de témoin assisté pour viols conjugaux sur Julia Roy entre mars et décembre 2007 et sur Isild le Besco entre janvier 2014 et décembre 2018.

« Annulation »

Benoît Jacquot a été placé sous surveillance judiciaire renforcée, qui lui impose notamment de ne pas « de ne pas exercer la profession de réalisateur, y compris des apparitions publiques en rapport avec les activités ayant permis la commission des infractions pour lesquelles il est mis en examen ». « Plus qu’une interdiction professionnelle, il s’agit d’une véritable mesure d’annulation judiciaire, fondée sur une enquête embryonnaire et avant tout jugement. Nous ferons évidemment appel. »a réagi auprès de l’AFP Me Julia Minkowski, l’avocate de l’accusé. Benoît Jacquot a également l’obligation de « Ne pas contacter les témoins et les victimes »suivre « prise en charge psychologique »de « ne pas exercer d’activité en lien avec les mineurs » et de « fournir une caution de 25 000 euros »a détaillé l’accusation.

A l’issue de son interrogatoire mercredi, son avocat a dénoncé à la presse « la surmédiatisation de cette affaire »une véritable tempête dans le monde du cinéma français car elle vise deux cinéastes de renom, après une première plainte de l’actrice Judith Godrèche. Me Minkowski a déploré l’ouverture d’une information judiciaire « prématuré »Elle a également déploré que son client « a été détenu pendant trois jours par la justice et qu’il a été entendu sans avoir eu accès à son dossier, alors que le code de procédure pénale prévoit désormais (cet accès) en cas de violation flagrante de la présomption d’innocence ».

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