Deux médecins, dont le chef du service des urgences de l’hôpital de Vendôme (Loir-et-Cher), ont été mis en examen pour agressions sexuelles et harcèlement sexuel au sein de ce service, a annoncé le parquet de Blois jeudi 18 juillet au soir. C’est le directeur de l’hôpital qui avait saisi le parquet en mars dernier après avoir signalé ces faits, rapporte la procureure de la République de Blois, Charlotte Beluet, dans un communiqué.
Dans le cadre de l’enquête, huit femmes (médecins, infirmières ou internes) ont déposé plainte contre « trois médecins, âgés de 52 à 63 ans, travaillant aux urgences, dont le chef de ce service »raconte M.moi Beluet. Deux des médecins, dont le chef de service, étaient « impliqué dans plusieurs affaires d’agression sexuelle et de harcèlement sexuel, certaines s’étalant sur plusieurs années »Quatre plaignantes ont déclaré avoir été victimes de ces deux médecins en même temps, souligne le procureur de Blois.
Le troisième médecin a été mis en cause par une plaignante dénonçant des faits de harcèlement sexuel. « Plusieurs autres femmes (…)sans porter plainte, a décrit des faits d’agression sexuelle, de harcèlement sexuel et/ou moral »la déclaration a été ajoutée. « Trois femmes ont également déclaré avoir subi des menaces ou des actes d’intimidation de la part d’un cadre de santé en lien avec ces signalements, tandis que d’autres ont fait état de pressions de la part d’un autre cadre de santé, lui-même impliqué dans des faits de harcèlement moral au travail. »selon le magistrat.
Les trois médecins ont été placés en garde à vue mardi – le troisième d’entre eux a été remis en liberté pour raisons de santé – tandis que les deux cadres de santé ont été interrogés lors d’une audition libre. Une information judiciaire a été ouverte contre les cinq personnes impliquées. Les deux médecins placés en garde à vue ont été inculpés jeudi d’agression sexuelle et de harcèlement sexuel par personne abusant de son autorité. L’un d’eux, le chef du service des urgences, a également été inculpé de harcèlement moral au travail, d’intimidation d’une victime et de subornation d’un témoin.
Tous deux ont nié tous les faits. Ils ont été placés « sous contrôle judiciaire » dont une interdiction de contacter tout personnel du centre hospitalier de Vendôme. Ils peuvent toutefois continuer à exercer leur profession ailleurs, précise le procureur de Blois, qui avait requis leur placement en détention provisoire. Les investigations se poursuivent et pourront éventuellement aboutir à d’autres mises en examen.
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