Le chef du parlement iranien visite le site de la frappe israélienne meurtrière à Beyrouth
Le président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, s’est rendu samedi à Beyrouth sur le lieu de la frappe meurtrière israélienne qui a visé jeudi à Beyrouth le chef de l’appareil de sécurité du Hezbollah, Wafic Safa, dont le sort est encore inconnu, rapporte l’AFP.
M. Ghalibaf est arrivé au Liban samedi matin et a entamé sa tournée officielle par une rencontre avec le chef du gouvernement sortant, Nagib Mikati.
M. Ghalibaf a été accueilli à l’aéroport international de Beyrouth (AIB) par la députée du mouvement chiite Amal Mohammad Khawaja, représentant le président du Parlement libanais Nabih Berry, et les députés du Hezbollah Hassan Ezzeddine et Ibrahim Moussaoui, rapporte l’Agence nationale d’information (Ani, responsable). « Nous avons toujours été aux côtés du peuple libanais, de sa résistance et du gouvernement libanais », a déclaré Ghalibag à AIB. « A la fin de ma tournée, j’irai à Genève et emporterai avec moi les problèmes des peuples opprimés libanais et palestinien », a-t-il ajouté.
Application de 1701
Lors de sa rencontre avec M. Ghalibaf, le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati a assuré que « la priorité du gouvernement dans cette période est de parvenir à un cessez-le-feu et de mettre fin aux attaques israéliennes ». « Le Liban est attaché à l’application de la résolution 1701 et à la présence de l’armée au Sud. Nous prenons les contacts nécessaires avec les pays décideurs et les Nations Unies afin de faire pression sur Israël pour la mise en œuvre complète de cette résolution », a ajouté le chef du gouvernement, rapporte Ani.
Par ailleurs, M. Mikati a reçu un appel de l’envoyé américain Amos Hochstein, avec qui il a discuté des moyens de parvenir à un cessez-le-feu, pour pouvoir reprendre les discussions sur une solution politique liée à l’application de 1701.
Le président du Parlement iranien s’est ensuite entretenu avec son homologue Nabih Berry, à qui il a réitéré le soutien de son pays au Liban. Lors d’une conférence de presse, M. Ghalibaf a affirmé que « la République islamique soutiendra certainement les décisions du gouvernement libanais, du peuple libanais et de la résistance », en allusion au Hezbollah.
« J’ai dit au Premier ministre Nagib Mikati que Téhéran était prêt à offrir toute assistance aux déplacés et aux personnes touchées par la guerre, sous la supervision du gouvernement, y compris par le biais d’un pont aérien direct entre l’Iran et le Liban », a ajouté M. Ghalibaf. Le responsable iranien a également assuré qu’il évoquerait « l’injustice à laquelle sont soumis les peuples palestinien et libanais » lors de sa participation à Genève aux réunions de l’Union interparlementaire qui se tiendront du 13 au 17 octobre 2024.
Le voyage de M. Ghalibaf intervient moins de dix jours après celui du ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi. M. Araghchi a été le premier diplomate iranien à fouler le sol libanais depuis l’assassinat du secrétaire général du Hezbollah pro-iranien Hassan Nasrallah le 27 septembre lors d’une frappe israélienne. Il a exprimé les efforts de son pays pour parvenir à un cessez-le-feu simultané au Liban et à Gaza.
Le président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, s’est rendu samedi à Beyrouth sur le lieu de la frappe meurtrière israélienne qui a visé jeudi à Beyrouth le chef de l’appareil de sécurité du Hezbollah, Wafic Safa, dont le sort est encore inconnu, rapporte l’AFP. M. Ghalibaf est arrivé samedi matin au Liban et a entamé sa tournée officielle par une rencontre avec le chef de…