Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a exprimé sa « profonde inquiétude » au Premier ministre libanais Najib Mikati face à la montée des tensions au Liban.
David Lammy a une nouvelle fois appelé les citoyens britanniques à quitter le Liban, arguant que « la situation pourrait se détériorer rapidement ».
Les opérations militaires israéliennes contre le Hezbollah « continueront », a déclaré le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, alors que le chef du mouvement islamiste libanais a promis une réponse « terrible » après une série d’explosions meurtrières au Liban imputées à Israël.
« Le Hezbollah se sent persécuté, la série de nos actions militaires va continuer », a déclaré Yoav Gallant dans une vidéo transmise par son bureau.
Lors d’une conférence de presse sur les « problèmes de santé mondiaux », le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que les explosions de téléavertisseurs et de talkies-walkies avaient « gravement perturbé le système de santé déjà fragile du Liban ».
« L’OMS travaille en étroite collaboration avec le ministère de la Santé publique pour répondre à l’incident qui a fait de nombreuses victimes suite à l’explosion d’appareils de communication », a-t-il ajouté, notant qu’ils ont aidé « le gouvernement à établir un centre d’opérations d’urgence sanitaire ».
« L’OMS a distribué du matériel de traumatologie et de chirurgie d’urgence, pour compléter les fournitures que nous avions prépositionnées dans 23 hôpitaux », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Le président de la République s’est entretenu au téléphone avec Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien. Ceci, après s’être entretenu auparavant avec le Premier ministre libanais.
L’armée israélienne a annoncé la mort de deux soldats « tombés au combat » dans le nord d’Israël, alors que les tensions montent à la frontière israélo-libanaise.
Le major de réserve Nael Fwarsy, 43 ans, et le sergent Tomer Keren, 21 ans, « sont tombés au combat » lors de deux incidents distincts, a indiqué l’armée dans un communiqué.
Israël recevra « un châtiment terrible et une juste rétribution, là où il l’attend et là où il ne l’attend pas », a prévenu le chef du parti libanais pro-iranien dans un discours. Il a précisé qu’il ne donnerait aucun détail sur « le calendrier, le lieu ou la nature » de la riposte que prépare le Hezbollah.
Il a également déclaré que les dirigeants israéliens « ne seront pas en mesure de ramener chez eux les habitants du Nord déplacés ».
L’armée israélienne a annoncé de nouvelles frappes « sur des cibles du Hezbollah au Liban », peu avant le début d’un discours du chef du mouvement islamiste libanais, Hassan Nasrallah.
Au cours de ce discours, l’aviation israélienne a franchi le mur du son au-dessus de Beyrouth.
« Nous disons à Netanyahu et à Gallant, à l’ennemi, que le front libanais ne s’arrêtera pas tant que l’agression à Gaza ne prendra pas fin », a déclaré le chef du Hezbollah, faisant également référence à la situation en Cisjordanie.
« On pourrait appeler cela une déclaration de guerre », a déclaré Hassan Nasrallah.
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, estime que 4.000 téléavertisseurs ont été ciblés et que les explosions avaient pour but de « tuer 4.000 personnes en un instant » mardi. Il parle d’un total de 5.000 appareils ciblés sur les deux jours.
Le chef du Hezbollah a déclaré qu’une enquête avait été ouverte sur les explosions des systèmes de transmission, les entreprises impliquées dans la fabrication et la vente des bips, et la manière dont ils ont été distribués.
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a évoqué une attaque « sans précédent » au Liban, la qualifiant de « coup dur d’un point de vue sécuritaire et humanitaire ».
« C’était un test important pour nous », a-t-il déclaré.
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s’exprime pour la première fois depuis les explosions au Liban, affirmant que « l’ennemi israélien a ciblé un grand nombre de téléavertisseurs ».
« L’ennemi a franchi toutes les lignes rouges », estime-t-il.
Emmanuel Macron a rencontré aujourd’hui le Premier ministre libanais Najib Mikati, le président de la Chambre des représentants Nabih Berri et le commandant des forces armées libanaises Joseph Aoun.
Selon un communiqué de l’Élysée, le président de la République a exprimé sa solidarité avec le peuple libanais et présenté « ses condoléances aux familles des victimes civiles ».
« Il a exprimé sa plus profonde préoccupation suite à la série d’explosions au Liban qui contribuent à une dangereuse escalade des tensions dans la région, mettant en danger les populations civiles », est-il écrit.
Emmanuel Macron a indiqué qu’il allait discuter de cette question avec Benjamin Netanyahu, toutes les parties devant « agir pour éviter la guerre ». Il a « appelé ses interlocuteurs libanais à la responsabilité pour éviter une escalade et a envoyé des messages de retenue et de modération ».
« Des unités spécialisées de l’armée font exploser des téléavertisseurs et des appareils de communication suspects dans diverses zones », a écrit l’armée libanaise sur X.
Elle appelle donc « les citoyens à se tenir à l’écart des lieux des bombardements, à signaler tout engin ou objet suspect et à ne pas s’en approcher ».
Air France a annoncé prolonger jusqu’à vendredi inclus la suspension de ses vols vers Tel-Aviv et Beyrouth, « en raison de la situation sécuritaire à destination », dans un communiqué transmis à l’AFP.
Les autorités libanaises ont interdit le transport de téléavertisseurs ou de talkies-walkies à bord des avions au départ de l’aéroport de Beyrouth. L’Autorité de l’aviation civile libanaise a informé les compagnies aériennes que cette interdiction resterait en vigueur jusqu’à nouvel ordre.
L’armée israélienne a annoncé avoir frappé six « sites d’infrastructures » du Hezbollah et un dépôt d’armes dans le sud du Liban pendant la nuit, dans un contexte de craintes accrues d’une guerre à grande échelle avec le mouvement islamiste libanais.
Le Hezbollah et l’armée israélienne échangent des tirs transfrontaliers presque quotidiennement depuis le début de la guerre à Gaza, le 7 octobre, entre Israël et le Hamas palestinien, allié du Hezbollah.
Le groupe allemand Lufthansa a annoncé prolonger la suspension de ses vols vers Tel-Aviv et Téhéran jusqu’au 24 septembre inclus, et jusqu’au 26 octobre pour Beyrouth, en raison des tensions dans la région.
« En raison de la situation actuelle, le groupe Lufthansa adapte à nouveau son programme de vols », a indiqué la plus grande compagnie aérienne européenne dans un communiqué, après avoir modifié à plusieurs reprises son programme de vols dans la région, comme d’autres compagnies aériennes ces dernières semaines.
Le Premier ministre libanais a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU, qui se réunit demain en urgence pour discuter des explosions meurtrières d’appareils de communication du Hezbollah au Liban, à forcer Israël à cesser sa « guerre technologique ».
Dans un communiqué, Najib Mikati a appelé le Conseil de sécurité à « adopter une position ferme en mettant fin à l’agression d’Israël contre le Liban et à la guerre technologique qu’il mène ».
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, doit s’exprimer à 17h00 heure locale (16h00 heure de Paris) sur les explosions.
Le Hezbollah et le Hamas, deux mouvements islamistes alliés, ont accusé Israël d’être derrière cette attaque sans précédent.
Israël, de son côté, n’a pas réagi aux explosions mais a annoncé mardi – avant la première explosion – qu’il élargissait les objectifs de sa guerre contre le Hamas pour inclure la sécurisation du front nord avec le Liban.
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré hier que le « centre de gravité » de la guerre se déplaçait « vers le nord ».
Les médias israéliens ont affirmé que l’attaque portait la marque du Mossad (service de renseignement extérieur israélien).
Dans un communiqué, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a indiqué que la France « exprime sa préoccupation quant au fait que les récents développements sécuritaires au Liban contribuent à une dangereuse escalade des tensions dans la région ».
« Elle a pris note des récentes déclarations des autorités israéliennes sur les opérations militaires au Liban et les a appelées à faire preuve de la plus grande retenue », peut-on lire.
La France « réitère son exigence que le Hezbollah cesse immédiatement ses attaques sur le territoire israélien » et « exprime sa conviction que le maintien de la paix et de la sécurité au Liban exige que toutes les parties libanaises placent l’intérêt national au premier plan et se tiennent à distance des conflits ouverts dans la région ».
Bonjour et bienvenue à cette émission en direct consacrée aux explosions de bips et de talkies-walkies appartenant au Hezbollah, survenues au Liban hier et avant-hier.
Le ministre libanais de la Santé a annoncé aujourd’hui que ces explosions ont fait au moins 37 morts et 2.931 blessés. Un précédent bilan établi hier faisait état de 20 morts.
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