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le chef du groupe terroriste annonce la mort de 3 de ses fils dans une frappe israélienne à Gaza

le chef du groupe terroriste annonce la mort de 3 de ses fils dans une frappe israélienne à Gaza

Le chef du groupe terroriste Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré mercredi à Al Jazeera que trois de ses fils avaient été tués lors d’une frappe israélienne à Gaza.

Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, a annoncé ce mercredi sur la chaîne Al Jazeera que trois de ses fils ont été tués lors d’une frappe israélienne à Gaza. Le Hamas avait alors confirmé ces trois décès mais aussi ceux de quatre de ses petits-enfants, dans le camp de réfugiés de Shati, au nord de la bande de Gaza.

« Je remercie Dieu pour l’honneur que nous fait le martyre de mes trois fils et de certains de mes petits-enfants », a déclaré Ismaïl Haniyeh à la chaîne basée à Doha. « Cette effusion de sang nous rendra encore plus fermes dans nos principes », a-t-il ajouté.

Selon Al Jazeera, la frappe israélienne a touché des véhicules dans lesquels voyageaient des membres de la famille d’Ismaïl Haniyeh. Elle a également eu lieu le premier jour de la fête de l’Aïd-el-Fitr, marquant la fin du mois de jeûne musulman du Ramadan.

Cette frappe intervient également alors que le Hamas doit répondre à un plan de trêve transmis par les médiateurs du conflit, le Qatar et l’Egypte, ainsi que par les Etats-Unis.

Ce projet prévoit une trêve de six semaines, ainsi que la libération de 42 otages détenus à Gaza en échange de 800 à 900 Palestiniens emprisonnés par Israël, l’entrée de centaines de camions d’aide humanitaire à Gaza, et la possibilité pour les populations civiles retourner au nord du territoire palestinien.

Le ministre israélien Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien, a déclaré mercredi que le Hamas avait été « militairement vaincu » dans la bande de Gaza par l’armée israélienne. Cette dernière poursuivra tout de même son offensive à Rafah. « La victoire viendra étape par étape », a-t-il déclaré, affirmant qu’il souhaitait également reprendre la ville de Khan Younès.

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