Le chef des sénateurs macronistes s’attend à la nomination d’un Premier ministre «début septembre»
Écartant l’hypothèse d’un gouvernement dirigé par la candidate du NFP Lucie Castets, François Patriat plaide pour une personnalité dotée d’une « autorité morale incontestable » et d’une « expérience politique ».
Le chef de file des sénateurs macronistes, François Patriat, a déclaré s’attendre à la nomination d’un nouveau Premier ministre. « début septembre »Ou « à la fin du mois » d’août, a-t-il assuré ce mercredi 14 août, plaidant pour une personnalité avec une « autorité morale incontestable » et un « expérience politique ». Un Premier ministre nommé par Emmanuel Macron dès la semaine prochaine, « Cela me semble difficile »a expliqué ce Macroniste historique sur France Infoalors que l’agenda présidentiel reste flou au lendemain des Jeux olympiques et que la situation politique reste bloquée.
« Je préférerais voir (une nomination) début septembre ou vraiment à la fin du mois (à partir d’août)« Il y a une date butoir incontournable, c’est le 15 septembre, car il faut présenter un budget. Il faut donc former le gouvernement à l’avance. »a détaillé le sénateur de Côte-d’Or. Ce parlementaire a en effet estimé que la « de vraies discussions » en vue des alliances gouvernementales, les alliances n’avaient fait que commencer « ces derniers jours »par l’envoi de lettres aux parlementaires par différentes forces politiques (Nouveau Front Populaire, Horizons, Renaissance) entre lundi et mardi.
« Le Nouveau Front Populaire n’a pas d’alliés »
Comme Emmanuel Macron, dont il est l’un des soutiens historiques, François Patriat a écarté l’hypothèse d’un gouvernement dirigé par Lucie Castets, candidate désignée de la coalition de gauche réclamant Matignon. « Le Nouveau Front populaire n’a pas d’alliés. Imaginez que demain un gouvernement du NFP soit nommé. La première censure tomberait le lendemain. »il l’a balayé d’un revers de main.
Tout en admettant que le futur chef du gouvernement ne pourrait « sortir du rang » macronistes, il s’est positionné pour « quelqu’un qui possède à la fois une autorité morale incontestable et une expérience politique ». Sans vouloir citer de noms, alors que ceux de Xavier Bertrand, Bernard Cazeneuve et Michel Barnier ont été évoqués ces derniers jours. « Je crois que le chef de l’État consulte beaucoup, que les gens se parlent entre mouvements, entre partis. Je crois qu’un dialogue s’instaure. »il a ajouté. Le 23 juillet, le président avait mentionné comme calendrier la « mi-août »après la « trêve » des Jeux Olympiques.