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le chef de l’Etat « doit peser sa démission », estime Jean-Philippe Tanguy

Invité du « Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Paris Première », le député RN juge qu’Emmanuel Macron « acte » l’impossibilité d’un face-à-face avec Marine Le Pen « en refusant les conséquences » d’un tel face-à-face avec Marine Le Pen. exercice.

A peine lancée, l’idée semblait pour le moins enterrée. A moins de deux semaines des élections européennes, Emmanuel Macron a relancé samedi l’hypothèse d’un débat télévisé avec Marine Le Pen avant le scrutin de juin. « Si le président veut s’éloigner de son rôle d’arbitre au-dessus des partis, alors il doit peser sa démission ou sa dissolution »a répondu Jean-Philippe Tanguy, numéro deux du Rassemblement national (RN) à l’Assemblée nationale.

C’est en tout cas la condition posée par le double finaliste de l’élection présidentielle, qui refusera ce face-à-face si le chef de l’Etat « ne tirez pas les conséquences »dit-elle. « Ce n’est pas à M. Macron de réécrire les institutions que le général de Gaulle avait en tête »a confirmé ce dimanche le député RN, sur le plateau du « Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Paris Première”.

Malgré un nouvel appel, la tenue d’un débat semble donc plus que compromise d’ici l’échéance européenne. « Ce n’est pas à moi d’agira-t-il assuré. C’est Emmanuel Macron qui en refusant les conséquences, l’acte en faisant croire que c’est lui qui est courageux.

« Il a tellement investi dans cette campagne et menti aux Français pour tenter de sauver sa candidate Valérie Hayer du succès, dans les sondages, de Jordan Bardella, qu’il devrait en tirer les conséquences »a poursuivi l’élu de la Somme, alors que la liste du patron du RN est largement en tête dans les sondages (33% selon notre dernier « roulage » Ifop-Fiducial pour Le Figaro). Le successeur de Marine Le Pen ne cesse de répéter qu’il exigera la dissolution du chef de l’Etat, si son camp nationaliste l’emporte largement le 9 juin.

« Quand je vois que le Premier ministre dit que ces élections d’une telle importance n’auraient pas de conséquences nationales, c’est complètement irréaliste ! »s’est agacé Jean-Philippe Tanguy, trois jours après le duel télévisé qui opposait le chef du parti de la flamme à Gabriel Attal.

« Un pari personnel »

Alors qu’Emmanuel Macron vient de rentrer de Nouvelle-Calédonie, où il a passé moins de vingt-quatre heures, Jean-Philippe Tanguy a assuré que Marine Le Pen avait « a prévenu le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin »Alors « l’entourage du président de la République » qui devrait avoir « revoir le calendrier » de la délicate réforme électorale. Ceci, avant même que l’adoption du projet de loi à l’Assemblée nationale ne déclenche plus d’une semaine de violentes émeutes dans l’archipel, a-t-il précisé.

« M. Macron considère de nombreux dossiers comme un pari personnel. Les sept morts et les dégâts auraient pu être évités s’il avait écouté.a écrasé le patron du mouvement L’Avenir français, dénonçant le « passage forcé » du gouvernement sur « la forme » Et « le calendrier ». Les troupes marinistes, qui ont pourtant voté pour le dégel électoral, plaident ainsi pour un « un accord global qui permet la paix civile et sociale » entre forces locales, a insisté le parlementaire.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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