le chanteur, victime d’une fusillade, s’est suicidé
Le procureur exclut toute « intervention d’un tiers dans le déclenchement de la fusillade », a-t-il indiqué lundi dans un communiqué, pointant l’état d' »alcoolisme avancé, aggravé par l’usage de stupéfiants » de Kendji Girac.
« Les investigations sont désormais terminées ». L’enquête ouverte par le parquet de Mont-de-Marsan en avril dernier à la suite d’une blessure par balle du chanteur Kendji Girac a conclu que le chanteur s’était tiré une balle, a-t-on appris. Le Figaro dans un communiqué du ministère public.
Le procureur Olivier Janson, qui s’est longuement exprimé sur l’affaire, exclut tout « intervention d’un tiers dans le déclenchement du tir »a-t-il précisé, tout en soulignant l’état « un alcoolisme avancé, aggravé par la prise de stupéfiants » de Kendji Girac. Lors des auditions, Kendji Girac a reconnu avoir consommé de la cocaïne le soir des faits. Le chanteur « affirme qu’il ignorait au moment du tir que des munitions se trouvaient dans le chargeur »ajoute le parquet.
« Concentration massive de poudre »
Les investigations qui ont duré deux mois ont révélé un « concentration massive de poudre » sur les vêtements de Kendji Girac, « surtout sur les manches ». « Les vêtements de (son partenaire) ne présentent que des traces résiduelles, compatibles avec sa présence dans une autre pièce de la caravane, à l’écart du tournage »a assuré le parquet.
Le chanteur risque jusqu’à cinq ans de prison en raison de deux crimes qu’il est soupçonné d’avoir commis : « acquisition et détention d’armes de catégorie B » Et « usage illicite de stupéfiants »précise le procureur.