À la mi-juin, les provinces de l’Atlantique, le Québec et l’Ontario ont connu des températures entre 7 et 10 degrés au-dessus des normales saisonnières, souligne cette première étude d’attribution canadienne.
Identifier plus rapidement les causes des vagues de chaleur. C’est la mission que compte se donner le gouvernement canadien, ébranlé par des phénomènes météorologiques inhabituels au pays. Selon une première étude du genre, c’est le changement climatique qui aurait rendu la vague de chaleur, qui a frappé l’Est du Canada en juin, « 2 à 10 fois plus probable »a déclaré mardi le ministère de l’Environnement.
À la mi-juin, les provinces de l’Atlantique, le Québec et l’Ontario ont connu des températures entre 7 et 10 degrés supérieures aux normales saisonnières, souligne l’étude qui analyse rapidement le rôle de l’activité humaine dans les récentes vagues de chaleur en comparant les données actuelles avec celles de l’ère préindustrielle.
Les records de température remontant aux années 1870, lorsque les premiers records ont été enregistrés, ont été battus au Nouveau-Brunswick, Saint John enregistrant par exemple 34,5 degrés Celsius. L’analyse a révélé des températures diurnes inhabituellement élevées, une forte humidité et des températures nocturnes plus chaudes que la normale. « laissant peu ou pas de répit ». Cette vague de chaleur « est devenu beaucoup plus probable en raison de l’influence du changement climatique »conclut le ministère, soulignant qu’il s’agit « il est rare de voir de telles conditions météo si tôt en juin ».
Ce « Système d’attribution rapide des événements météorologiques extrêmes » doit « pour déterminer la relation entre une vague de chaleur récente et le changement climatique d’origine humaine », pour illustrer de manière concrète le changement climatique. Actuellement en phase de test, il sera ensuite étendu à d’autres événements extrêmes comme les vagues de froid ou les inondations, précise le ministère.
Il analysera notamment la vague de chaleur qui touche actuellement l’Ouest canadien, où plus de 50 records quotidiens ont été battus en Colombie-Britannique et en Alberta ces derniers jours. Avec son cortège de vagues de chaleur au Mexique, en Chine et en Arabie saoudite, juin 2024 est le 13e mois consécutif à établir un record de température moyenne supérieure à des mois équivalents, a annoncé lundi l’observatoire européen Copernicus. Il est également devenu le mois de juin le plus chaud jamais mesuré, effaçant le record déjà battu en 2023.
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