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Le chancelier Olaf Scholz limoge son ministre des Finances, la coalition au pouvoir est en danger

Christian Lindner, ministre de la coalition chancelante, a proposé, selon plusieurs médias, la convocation d’élections législatives anticipées début 2025.

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Christian Lindner, ancien ministre des Finances du gouvernement allemand, à Berlin, le 5 mai 2024. (TOBIAS SCHWARZ / AFP)

Alors que la coalition gouvernementale est minée par les dissensions, le chancelier social-démocrate allemand Olaf Scholz a décidé de limoger son ministre libéral des Finances, Christian Lindner, a indiqué mercredi 6 novembre son porte-parole à l’AFP. confiance début janvier avant d’éventuelles élections anticipées. « au plus tard fin mars »soit six mois avant la date initialement prévue. Ces décisions interviennent alors que les dirigeants de la coalition actuellement au pouvoir se sont réunis mercredi soir à l’initiative de la chancelière.

Pourquoi Olaf Scholz s’est-il séparé de son ministre ? Il n’y avait plus « d’une confiance suffisante »a expliqué le chancelier après ce limogeage. Selon plusieurs médias, Christian Lindner, également président du parti libéral, a proposé lors de la réunion de crise de mercredi la convocation d’élections législatives anticipées début 2025. Les ruptures de coalition sont très rares en Allemagne et Olaf Scholz semble vouloir diriger le sien jusqu’au prochain. élections législatives, prévues le 28 septembre 2025.

Mais l’écart entre les partis de la coalition est un peu plus grand. Depuis plusieurs semaines, des blocages surgissent sur la politique économique à mener entre le mouvement de Christian Lindner, les sociaux-démocrates et les écologistes, tous membres de la coalition gouvernementale tripartite. Les désaccords portent sur les solutions permettant de relancer la plus grande économie européenne, qui risque d’être en récession pour la deuxième année consécutive.

Les sociaux-démocrates d’Olaf Scholz tentent de préserver leurs priorités sociales ; Les Verts de Robert Habeck s’efforcent de lutter contre le changement climatique malgré les coûts de la transition tandis que les libéraux s’obstinent à respecter les limites constitutionnelles drastiques de l’Allemagne en matière de déficits budgétaires et de dette. Christian Lindner réclame également la fin d’une « taxe de solidarité » instaurée en 1991, initialement pour financer le coût de la réunification de l’Allemagne, et l’abandon par son pays de ses objectifs climatiques plus ambitieux que ceux fixés par l’Union européenne.

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