Des élections législatives anticipées sont prévues le 23 février, après la chute de la coalition au pouvoir.
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Le chancelier allemand Olaf Scholz, nommé chef de son parti de centre-gauche lors des élections de février, a officiellement lancé lundi 25 novembre une campagne électorale qui s’annonce périlleuse. « Nous voulons être les premiers, être le premier parti » à l’issue du vote législatif du 23 février, a déclaré imperturbable le dirigeant de 66 ans lors d’une conférence de presse.
La direction de son parti social-démocrate (SPD) l’avait désigné plus tôt « à l’unanimité » comme son candidat, solidaire malgré les récentes dissensions internes et les sondages qui le montrent largement perdant. Les délégués devront encore valider la candidature lors d’un congrès le 11 janvier. La tâche s’annonce titanesque pour le plus ancien parti d’Allemagne, crédité d’environ 15% des intentions de vote.
La campagne sera placée sous le signe du soutien à l’Ukraine contre l’invasion russe et la modernisation d’une économie allemande, a-t-il dit, alors que la première économie européenne est secouée par une crise industrielle qui apporte presque quotidiennement son lot de plans sociaux. L’opposition conservatrice CDU/CSU a obtenu plus du double de ce chiffre (33 %), devant le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) avec 18 %.