« Les décisions que nous prenons aujourd’hui, aussi difficiles soient-elles, sont nécessaires pour l’avenir de Northvolt », a déclaré le PDG de Northvolt, Peter Carlsson, dans un communiqué de presse.
Ces licenciements constituent un coup dur pour la stratégie industrielle de l’Europe, qui cherche à maintenir sa position de leader du secteur automobile. La Commission européenne s’est empressée de signer des accords avec des pays tiers pour s’assurer des matières premières essentielles aux batteries des véhicules électriques.
Northvolt est le premier fabricant de batteries du bloc à approvisionner les constructeurs automobiles européens, en concurrence avec les géants chinois CATL et BYD, ainsi qu’avec les fabricants de longue date Panasonic et Samsung.
Mais les marques automobiles sont confrontées à un ralentissement des ventes de véhicules électriques, ce qui réduit les commandes de Northvolt.
BMW avait déjà annulé sa commande de 2 milliards d’euros de batteries pour véhicules électriques, déclenchant ainsi la crise chez le constructeur. Volkswagen, quant à lui, est le principal actionnaire de Northvolt et doit faire face à ses propres difficultés financières.
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