Le cessez-le-feu à Gaza ne prend pas effet dans les délais

Le gouvernement israélien a annoncé que les otages seraient libérés dimanche, sans préciser quand ni leur nombre. Trois points d’accueil ont été installés à la frontière sud d’Israël avec Gaza, aux points de passage de Kerem Shalom et d’Eretz, ainsi qu’à celui près du kibboutz Reim, a indiqué un responsable militaire. Les captifs seront pris en charge par des médecins.

Selon des sources proches du Hamas, le premier groupe d’otages libérés devrait comprendre trois Israéliennes.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exigé, samedi soir, de recevoir la liste des otages qui seront libérés dimanche avant de pouvoir procéder au premier échange de prisonniers. Israël a désigné dimanche 95 détenus palestiniens à libérer, en majorité des femmes et des mineurs, arrêtés pour la plupart après le 7 octobre 2023. Leur libération interviendra après 16 heures locales (15 heures, heure de Paris), selon les autorités.

Parmi les prisonniers qui devraient être libérés figure Zakaria Zubeidi, responsable des attaques anti-israéliennes et ancien chef local de la branche armée du Fatah, arrêté et incarcéré en 2019.

Deux Franco-Israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, font partie des 33 otages qui pourraient être libérés, selon Paris. Ils ont été kidnappés au kibboutz Nir Oz avec plusieurs de leurs enfants, libérés lors d’une première trêve d’une semaine en novembre 2023.

« Quand ils traversent la frontière (de Gaza) et ils retrouveront leurs familles, alors peut-être que nous pourrons à nouveau respirer. »Shahar Mor Zahiro, neveu de l’un des otages morts, l’a déclaré samedi soir à l’Agence France-Presse lors d’une manifestation à Tel-Aviv.