Le Centre Pompidou, grand musée parisien d’art moderne, est resté fermé samedi 6 juillet en raison d’un mouvement social pour obtenir une prime journalière pour les salariés qui travailleront pendant les JO, à l’initiative du syndicat Force ouvrière (FO).
« En raison d’un mouvement social, le Centre Pompidou et le (bibliothèque) sont fermés aujourd’hui, samedi 6 juillet. Les billets pour ce jour-là payés par carte de crédit seront remboursés automatiquement »a écrit le Centre sur le réseau social X.
« Nous sommes fermés pour cause de grève. Nous demandons une prime olympique car nous allons être très impactés par les événements prévus pendant les Jeux Olympiques. » de Paris, a indiqué Philippe Mahé, secrétaire du syndicat FO des personnels du Centre Pompidou. « Cela crée une surcharge de travailil ajoute. La flamme passera sur la place le 14 juillet, nous sommes l’un des établissements qui ne seront pas fermés pendant les Jeux Olympiques, il se peut qu’il y ait des signalements du public à notre sujet. »
« Le système prévu par la fonction publique ne s’applique pas »
Un préavis de grève a été déposé pour la période du 1euh De juillet au 8 septembre et » métiers « sont en cours avec la direction, a-t-il déclaré. « Aujourd’hui, nous sommes en grève, nous ne pouvons rien promettre pour demain, nous verrons lors de la prochaine permanence s’il y a eu des avancées », a-t-il ajouté. « Le Centre Pompidou n’étant pas un site olympique et n’ayant pas été contraint de supprimer les congés de ses salariés pendant cette période, le dispositif prévu par la fonction publique pour les salariés concernés ne s’applique pas ».a expliqué un porte-parole de l’institution.
Le gouvernement a publié le 23 juin des textes permettant le versement de primes supplémentaires pouvant aller jusqu’à 1.500 euros à plusieurs catégories de fonctionnaires mobilisés dans le cadre des Jeux olympiques (qui se tiendront du 26 juillet au 11 août) ou paralympiques (qui se tiendront du 28 août au 8 septembre).
Par ailleurs, la CGT a déposé un préavis de grève courant du 21 mars au 8 octobre, portant sur des revendications relatives aux conditions de travail et aux salaires durant cette période.