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« Le cas du low cost implique la responsabilité des mairies, des collectivités et des ministères », selon le journaliste Victor Castanet


Le journaliste d’investigation, qui a révélé le scandale de l’Ehpad Orpéa, publie mercredi un nouveau livre, « Les Ogres », dénonçant les abus dans les crèches privées.

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Le journaliste d'investigation Victor Castenet, le 17 septembre 2024 sur France Inter. Il publie le 18 septembre

« Je raconte l’histoire des dérives de ce groupe People & Baby qui relève de l’optimisation des coûts », a déclaré mardi 17 septembre sur France Inter le journaliste d’investigation Victor Castanet, dont le livre d’investigation Les Ogres (Flammarion), qui sort mercredi, décrit la « voracité » de certains groupes de garderies privées. Des abus et une course au remplissage qui auraient pu être à l’origine de cas de maltraitance, d’épuisement des professionnels engagés dans le domaine ou encore de non-respect du taux d’encadrement.

Parmi les groupes de garderies pointés du doigt, le groupe People & Baby, l’un des géants de la petite enfance, est régulièrement cité. Selon la journaliste, le groupe « des groupes du secteur (People & Baby, Les Petits Chaperons rouges, Babilou, La Maison Bleu, etc.) »avoir « une responsabilité dans cette dynamique du low cost qui a conduit à une détérioration continue de la qualité de la garde d’enfants. »

« Je ne donne pas de bons et de mauvais points à qui que ce soit, il y a des stratégies de développement qui sont très différentes »notamment en termes de masse salariale, a-t-il expliqué. « En regardant les audits, j’ai pu voir qu’il y avait une différence de stratégie de développement avec Babilou qui allait voir ceux qui voulaient payer, c’est-à-dire des entreprises comme L’Oréal, Vinci, Bouygues qui sont prêtes à payer 13 000, 15 000 euros par berceau parce qu’elles veulent que leurs salariés soient rassurés quand ils déposent leur enfant dans les crèches. »a déclaré Victor Castanet. « En revanche, la stratégie des mairies a été de plonger dans le low cost », il a noté.

« Il y a des questions qui dépassent largement le secteur privé » Et « Je ne dis pas que tout va bien dans le secteur public et qu’il y a des dysfonctionnements dans le secteur privé dans son ensemble. »Victor Castanet a souligné. « Le cas du low cost implique la responsabilité des mairies, des collectivités et des ministères »il a assuré, rappelant que le marché de la petite enfance est « ouvert au secteur privé », notamment grâce aux délégations de service public.

« En gestion directe, un berceau coûte environ 12 000 euros par an »Il a expliqué. Les premiers opérateurs privés « arrivé avec des offres de 8 000 euros », puis d’autres « qui ont cassé les prix pour conquérir de nouvelles parts de marché » avec berceaux à « 4 000 ou 3 500 euros »il a noté. « En l’espace de dix ou quinze ans, les prix des berceaux de délégation de service public ont été divisés par trois », il a résumé. « Si les pouvoirs publics mettent trois fois moins d’argent, évidemment, il y a une baisse continue de la masse salariale (…) et puis un certain nombre de maires s’étonnent ou font porter la responsabilité sur des groupes privés »Victor Castanet réprimandé.



francetvinfo

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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