Le cas des exclusions
Qui dit élections législatives dit investitures, candidatures, alliances, négociations, etc. Et, donc, forcément, luttes internes. Et donc, tout aussi inévitablement, des exclusions du parti, de la coalition, du pouvoir, etc. Le millésime 2024 (un peu particulier, il est vrai) ne déroge pas à la règle, puisque les exclusions vont bon train, à droite et à gauche. la gauche.
Il est temps de se poser la question : de quels recours disposent les exclus ? A qui peuvent-ils s’adresser ? Bien sûr, la justice existe, comme l’a montré l’affaire Ciotti. Mais il existe aussi des autorités tout à fait officielles, auxquelles les exclus pourraient, à mon avis, faire appel. Comme par exemple un Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE), placé directement auprès du Premier ministre et doté d’un comité scientifique compétent. Il existe également un comité interministériel de lutte contre l’exclusion qui ne demande qu’à être contacté.
Vous me direz qu’on parle ici d’exclusion sociale. Et alors ? Une exclusion reste une exclusion. Que ce soit de nature politique n’y change rien. Je pose donc la question : que font le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale et le Comité interministériel de lutte contre les exclusions face aux exclusions subies par les exclus de leur parti ? Se sont-ils fait exclure, ou quoi ?