Selon une étude publiée dans la revue scientifique Molecular Psychiatry, la consommation de cannabis peut laisser une empreinte distincte sur votre ADN.
Une étude publiée ce mercredi 16 octobre dans la revue scientifique Molecular Psychiatry indique que la consommation de cannabis à haute puissance laisse une empreinte dans votre ADN.
Pour mener l’étude, les experts ont examiné les effets du cannabis sur le processus moléculaire appelé méthylation de l’ADN. Ce processus régule l’activité des gènes en les activant ou les désactivant et contrôle la manière dont ils sont exprimés.
L’étude explique notamment que ces observations de modifications du patrimoine génétique pourraient contribuer à l’identification de personnes plus exposées au risque de développer une psychose.
La psychose définit la forme grave d’un trouble psychiatrique. Une personne concernée a du mal à distinguer la réalité de ses perceptions. Elle peut alors être convaincue qu’elle est suivie ou espionnée, entendre des voix, ou encore avoir l’impression que ses pensées sont manipulées par d’autres personnes.
Les modifications de l’ADN du cannabis diffèrent chez les personnes qui connaissent leur premier épisode de psychose par rapport à celles qui n’ont jamais souffert de psychose.
Les consommateurs quotidiens de cannabis très puissant (c’est-à-dire avec un THC de 10 % ou plus) sont cinq fois plus susceptibles de développer un trouble psychotique que les personnes n’ayant jamais consommé de cannabis.