Régulièrement accusé, le candidat du Nouveau Front populaire parachuté dans le Vaucluse, assure n’avoir « rien à se reprocher ». Toutefois, le militant antifa et son groupuscule font l’objet de plusieurs plaintes, qui Le Figaro a pu consulter.
« Nous attendons toujours des plaintes ». Longuement interrogé sur BFMTV dans la soirée du mercredi 20 juin, le candidat du Nouveau Front populaire dans le Vaucluse Raphaël Arnault, a balayé tous les soupçons de violences qui pesaient sur lui, en tant que porte-parole du collectif antifa de la Jeune Garde. Déposé par la DGSI, le renseignement territorial et la DRPP, le jeune homme a assuré que lui et son mouvement «ont été accusés à tort» et je n’ai pas « rien à redire ». Il y a cependant des plaintes. Le Figaro a pu en obtenir au moins quatre, dont une qui vise spécifiquement Raphaël Arnault pour menaces de mort.
Parachuté par l’alliance de la gauche dans le Vaucluse pour les législatives, le militant antifa fait l’objet d’accusations de violences et de menaces de mort depuis son investiture. La présidente du collectif identitaire féministe Némésis, Alice Cordier, lui reproche depuis plusieurs mois, enregistrement audio à l’appui, d’avoir menacé de« une balle dans la tête » lors d’un rassemblement…