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Le candidat indépendant Robert F. Kennedy Jr. suspend sa campagne et soutient Donald Trump

Dans un discours, il a vigoureusement critiqué le Parti démocrate et justifié sa décision en invoquant la liberté d’expression et la guerre en Ukraine.

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Robert F. Kennedy Jr. prononce un discours le 26 juillet 2024 à Nashville, Tennessee. (JON CHERRY / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Une décision attendue. Le candidat indépendant à l’élection présidentielle américaine, Robert F. Kennedy Junior, héritier de la célèbre dynastie politique, a annoncé vendredi 23 août « suspendre » sa campagne et son soutien au candidat républicain Donald Trump contre la démocrate Kamala Harris. « Je suspends simplement ma campagne »il a déclaré dans un discours à Phoenix, capitale de l’État clé de l’Arizona, reconnaissant « Je ne vois plus de véritable chemin vers la Maison Blanche ».

Robert F. Kennedy Junior, communément appelé par ses initiales RFK, a vigoureusement critiqué le Parti démocrate dans un discours, citant trois causes, dont la liberté d’expression et la guerre en Ukraine, pour sa décision de « se présenter en tant qu’indépendant et maintenant soutenir le président Trump »Il a déclaré que son nom resterait sur le bulletin de vote, sauf dans une dizaine d’États où l’élection sera décidée.

RFK Junior, 70 ans, avocat écologiste, est considéré comme un excentrique par la plupart du clan Kennedy. Il est connu pour ses positions sceptiques vis-à-vis des vaccins et pour propager des théories du complot. L’héritier de la célèbre dynastie américaine est crédité de 4 à 5% des intentions de vote. Dans une élection qui s’annonce très serrée entre la vice-présidente Kamala Harris et Donald Trump, le vote des partisans de Robert F. Kennedy Junior pourrait s’avérer décisif dans les quelques Etats indécis.

Triomphant investis par leurs partis respectifs, Kamala Harris et Donald Trump sont dans le sprint final vers l’élection présidentielle américaine du 5 novembre, redevenue un duel au sens strict. Donald Trump doit se rendre en Arizona pour un meeting de campagne en compagnie d’un « invité surprise »qui pourrait bien être RFK. Si Kamala Harris est sortie jeudi soir de la convention démocrate de Chicago avec une légère avance sur Donald Trump dans la plupart des sondages, rien n’est joué, surtout pas dans les sept « swing states », les Etats les plus indécis, où de larges pans de l’électorat semblent conquis par l’ancien président républicain.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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