Le Canadien devra remplir plusieurs conditions


Tout athlète qui se respecte déteste perdre. Avant sa quatrième saison avec les Oilers d’Edmonton, Connor McDavid disait que perdre le rendait malade, même s’il n’avait participé aux séries éliminatoires qu’une seule fois auparavant.

Le leader des Oilers n’était pas encore sorti d’affaire. Les Oilers ont raté le tournoi printanier deux années de plus et ont dû attendre quatre saisons supplémentaires avant d’atteindre la finale de la Coupe Stanley, qu’ils ont perdue en sept matchs contre les Panthers de la Floride en juin dernier.

Piège dangereux

Nick Suzuki a suivi sensiblement le même chemin depuis son arrivée à Montréal. Les Canadiens ont un bilan global de 138-182-53 en cinq saisons avec lui dans l’alignement. Ces chiffres incluent l’année où l’équipe a atteint la finale (fiche de saison régulière de 24-21-11) contre le Lightning de Tampa Bay.

Durant les deux premières années de la phase de reconstruction, le Tricolore a présenté un bilan de 83-130-33. Même si une telle opération demande patience et persévérance, elle a de quoi s’épuiser à la longue.

La victoire est l’essence du sport.

La défaite comporte cependant un piège dangereux : tomber dans la complaisance.

Beaucoup de choses à faire

Suzuki a raison de dire que son objectif est de participer aux séries cette saison. C’est une couche de plus que ses supérieurs qui, après la saison dernière, exprimaient le souhait que l’équipe soit dans la course aux séries. Mais le Tricolore devra remplir plusieurs conditions pour être dans le peloton.

Collectivement, il lui faudrait récolter au moins quinze points de plus pour intégrer les rangs des équipes repêchées pour les séries éliminatoires. L’équipe devrait également maintenir une moyenne offensive minimale de trois buts par match et réduire son nombre de buts alloués à environ trois par match.

La saison dernière, le Canadien était classé 28eet pour la moyenne des buts marqués (2,83) et 28et (3,43) pour les buts encaissés.

Défense suspecte

Mais c’est la défensive qui pose problème à l’aube de la nouvelle saison. David Savard, Kaiden Guhle, Arber Xhekaj et Mike Matheson sont les seuls défenseurs qui sont sûrs de leur position.

Les autres, que ce soit Jayden Struble, Lane Hutson, Logan Mailloux, Justin Barron, Adam Engstrom, Dave Reinbacher ou William Trudeau, sont en phase d’apprentissage. Mais, à un moment donné, il y en aura sûrement deux parmi eux pour combler les trous causés par les départs de Jordan Harris et Johnathan Kovacevic.

Devant le filet, Samuel Montembeault et Cayden Primeau sont fiables, mais il sera intéressant de suivre l’évolution de Jakub Dobes, qui a bien fait à sa première saison professionnelle l’an dernier à Laval.

Suzuki et Caufield doivent faire plus

Du côté de l’attaque, le retour de Kirby Dach et l’acquisition de Patrik Laine sont des ajouts positifs. Mais encore faudra-t-il le démontrer. S’ils répondent aux attentes, les Canadiens s’en sortiront mieux.

Même chose pour Nick Suzuki, Cole Caufield et Juraj Slafkovsky. Suzuki et Caufield sont à un âge où ils doivent prendre les choses en main. Le Canadien est leur équipe. C’est à eux de les propulser au sommet et d’amener leurs coéquipiers à suivre leur exemple.

Slafkovsky est déjà là.

Ce ne devrait être qu’une question de temps avant qu’il ne devienne un joueur dominant.

Si Laine se ressaisit

Quant à Laine, sa décision de choisir Montréal pour poursuivre sa carrière est à la fois intrigante et intéressante.

L’attaquant finlandais sort d’un programme de soutien et d’assistance en santé mentale. Il aurait pu opter pour une ville où il aurait pu profiter d’un anonymat relatif, comme ce fut le cas à Columbus.

Il s’est plutôt tourné vers l’un des deux plus grands marchés de la Ligue nationale, l’autre étant Toronto.

Il faut du courage pour faire ça.

S’il retrouvait sa forme des meilleures années, les partisans québécois lui donneraient l’affection dont il semble désespérément avoir besoin.

Un dernier mot sur Martin Saint-Louis. entraîneur devra se montrer plus décisif avec ses joueurs. Il ne devra pas hésiter à envoyer les joueurs fainéants ou en sous-performance dans la tribune de presse.

Il arrive un moment où le bon entraîneur ferme les yeux.

journaldemontreal

Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr

Recent Posts

La Banque Nationale inaugure son nouveau siège social à Montréal

La Banque Nationale a inauguré jeudi son nouveau siège social à Montréal, qui était en construction depuis 2019. • A…

2 minutes ago

Ivan Demidov explose avec 4 points !

Le meilleur espoir des Canadiens de Montréal, Ivan Demidov, a explosé avec quatre points jeudi lors de la visite du…

3 minutes ago

Football : Brest domine le Sturm Graz et remporte sa première victoire en Ligue des Champions – L’Équipe

Football : Brest domine le Sturm Graz et remporte sa première victoire en Ligue des ChampionsL'équipeBrest-Sturm Graz : pour son…

6 minutes ago

Incendies au Portugal : des émissions record de carbone et de fumée attendues… jusqu’en France

Avec la baisse des températures et l'arrivée de la pluie vendredi, le Portugal espère mettre un terme aux incendies qui…

7 minutes ago

REPLAY. Des bipeurs et des talkies-walkies explosent au Liban : Israël annonce 30 nouvelles frappes contre le Hezbollah

Ce mardi 17 et mercredi 18 septembre, plusieurs centaines d'appareils de transmission (bipeurs et talkies-walkies) ont explosé au Liban et…

8 minutes ago

Déjà plus jeune buteur français en Ligue des Champions, Ilenikhena bat le record de Mbappé

L'AS Monaco a battu le Barça (2-1) ce jeudi en match d'ouverture de la Ligue des champions. Un succès décroché…

9 minutes ago