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Le Canada va devancer la France et le G7 dans la construction de la première centrale nucléaire du futur… en réinventant une technologie vieille de 70 ans

Ray Richard by Ray Richard
mai 10, 2025
in Bourse Entreprise
0
Le Canada va devancer la France et le G7 dans la construction de la première centrale nucléaire du futur… en réinventant une technologie vieille de 70 ans

Le Canada lance la construction d’une série de réacteurs miniatures pour éclairer 1,2 million de foyers.

À Darlington, en Ontario, les pelleteuses sont prêtes pour entamer un chantier d’un nouveau genre avec le premier “petit” réacteur nucléaire modulaire construit pour un pays du G7 (la Russie, toujours elle, devance le G7 dans ce domaine). Ce nouveau “joujou technologique”, baptisé BWRX-300, ne paie pas de mine mais peut alimenter jusqu’à 300 000 logements à lui seul !

Et ce n’est qu’un début : quatre de ces unités sont prévues sur le site. Une fois en service, elles devraient générer 1 200 mégawatts, de quoi fournir l’électricité à 1,2 million de foyers canadiens. L’initiative, portée par Ontario Power Generation (OPG) et GE Vernova Hitachi Nuclear Energy (GVH), a reçu le feu vert du gouvernement provincial. Elle attire déjà les regards du Royaume-Uni, des États-Unis, de la Pologne et de la Suède.

Lire aussi :

Les réacteurs nucléaires à eau bouillante, une technologie déjà bien éprouvée qui va connaitre une véritable renaissance grâce au Canada

Le BWRX-300 repose sur une technologie qui a fait ses preuves depuis ses débuts dans les années 50 : celle des réacteurs à eau bouillante (BWR). Ce qui change dans le cas présent, c’est la taille et la standardisation. En miniaturisant les composants et en privilégiant un modèle reproductible, les ingénieurs misent sur la rapidité de construction et la réduction des coûts.

Concrètement, le BWRX-300 est un SMR (Small Modular Reactor dans la langue de Shakespeare) conçu pour produire 300 mégawatts d’électricité, soit un tiers de la puissance d’un réacteur classique comme ceux de Gravelines ou de Tricastin. Il utilise de l’uranium commercial, facile à se procurer, et s’intègre dans une logique modulaire : on peut en installer plusieurs, en parallèle, selon les besoins.

Encore une bonne nouvelle pour la France sur le chantier le plus important du Royaume-Uni à 23,5 milliards d’euros pour 2 réacteurs nucléaires EPR

Les avantages des SMR

L’atout majeur de ces petits réacteurs, c’est leur modularité industrielle. En répétant le même schéma de construction, les opérateurs comme OPG peuvent espérer :

  • accélérer les délais de livraison (quelques années contre une décennie en moyenne pour une centrale classique),
  • réduire les coûts grâce aux effets d’échelle,
  • maîtriser les risques techniques en misant sur une technologie déjà connue.

Craig Ranson, président de GE Vernova Hitachi Nuclear Energy, explique : « Grâce à la standardisation du BWRX-300, chaque réacteur supplémentaire devient plus simple à construire, plus rapide à connecter au réseau, et donc plus rentable. »

Un remède au trou énergétique des années 2030

L’Ontario anticipe une hausse de la demande énergétique d’ici le début des années 2030. Plusieurs centrales à charbon vont fermer, et les besoins augmentent avec l’électrification des transports ou des procédés industriels.

Le plan de l’OPG consiste à éviter une rupture d’approvisionnement et à garantir une production d’électricité bas-carbone, pilotable, qui ne dépend ni du soleil ni du vent. Dans ce contexte, le nucléaire compact devient une solution de transition, entre les énergies fossiles en fin de vie et les renouvelables encore trop intermittents.

Une vitrine mondiale pour l’industrie canadienne

Le Canada, loin d’être sans arrière pensée géopolitique, veut aussi exporter sa technologie. L’enjeu est d’importance : devenir référence mondiale dans les réacteurs compacts, au moment où l’Europe et l’Amérique du Nord cherchent à réduire leur dépendance aux importations russes ou chinoises.

Le PDG de GE Vernova, Scott Strazik, est formel : « Ce projet prouve que le nucléaire peut encore innover, produire sans carbone et répondre aux attentes de demain. »

En effet, si l’expérience de Darlington se révèle convaincante, d’autres pays pourraient copier le modèle, et passer commande.

Un futur concurrent potentiel de la France ?

Si le Canada est persuadé que le futur de l’énergie se jouera sur les SMR, il aura en face de lui la France dont plusieurs acteurs prévoient de développer des SMR (Small Modular Reactors) dans les années à venir. EDF, via sa filiale Nuward, porte le projet le plus avancé avec un SMR à eau pressurisée, soutenu par 500 millions d’euros d’investissements publics et une construction pilote prévue autour de 2030. D’autres startups innovantes sont également engagées : Calogena (groupe Gorgé) développe un SMR à eau pour la chaleur urbaine, Hexana travaille sur un réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium pour l’industrie lourde, et Otrera conçoit un SMR sodium pour la production combinée d’électricité et de chaleur et enfin Newcleo et ses réacteurs rapides refroidis au plomb. La différence notable entre le projet canadien évoqué dans cet article et les projets français réside dans la génération des réacteurs. Le BMRX-300 se base sur une technologie maitrisée depuis les années 50 alors que la France parie globalement sur des réacteurs de génération IV qui doivent encore faire leurs preuves.

Un futur plus modulaire que jamais

Il ne faut pas s’y tromper : les SMR (Small Modular Reactors) ne remplaceront pas du jour au lendemain les grandes centrales. Mais ils offrent une alternative précieuse dans les régions isolées, les zones à urbanisation rapide ou pour soutenir le réseau lors des pics de consommation.

Le Canada ouvre ainsi une nouvelle ère de la production nucléaire. Pas en misant sur le gigantisme des centrales mais en misant sur des SMR faciles à répliquer et rapides à construire.

La miniaturisation s’annonce comme un des enjeux du nucléaire pour les décennies à venir.

Résumé du projet BWRX-300

Paramètre Valeur
Nom du réacteur BWRX-300
Type Réacteur à eau bouillante (modulaire)
Puissance unitaire 300 mégawatts
Nombre de réacteurs prévus 4
Puissance totale 1 200 mégawatts
Nombre de foyers alimentés 1 200 000
Combustible Uranium commercial
Pays observateurs États-Unis, Royaume-Uni, Pologne, Suède

 

Source : https://www.gevernova.com/news/press-releases/ge-vernova-hitachi-ontario-power-generation-build-first-small-modular-reactor-western-world-canada

Image credit: GE Vernova

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