Le Canada va accélérer le processus de résidence permanente pour les étudiants étrangers, les Algériens étant exclus

Au Canada, l’accès à la résidence permanente pour certains étudiants étrangers sera désormais facilité. En effet, pour répondre aux « défis d’intégration » des nouveaux étudiants francophones au Canada, le gouvernement fédéral a annoncé le lancement d’un projet pilote pour permettre aux étudiants étrangers d’obtenir plus rapidement la résidence permanente. Les étudiants en provenance d’Algérie ne sont toutefois pas concernés par cette mesure.

Le ministre fédéral de l’Immigration du Canada, Marc Miller, a annoncé, mercredi 14 août 2024, le lancement d’un projet pilote visant à permettre aux étudiants internationaux d’obtenir plus rapidement la résidence permanente. Ce projet pilote vise près de 2 300 étudiants internationaux inscrits dans des universités francophones, leur permettant de passer directement du statut de résident temporaire au statut de résident permanent après l’obtention de leur diplôme.

Selon le représentant du gouvernement, ces diplômés pourront accéder au marché du travail et enrichir les communautés francophones en situation minoritaire partout au pays. Cette mesure vise également à renforcer la présence francophone au Canada et à soutenir les communautés francophones hors Québec. « Ce sont des gens qui, évidemment, parlent un français impeccable. Qui étudient dans des établissements postsecondaires francophones. Et qui auront deux, trois et même quatre années d’intégration à partir (au moment de leur diplomation) », explique le ministre.

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Pourquoi les étudiants algériens ne sont-ils pas éligibles ?

Le ministre a également annoncé la création de 10 nouvelles communautés francophones d’accueil, qui s’ajouteront aux 14 communautés minoritaires existantes. Ces nouvelles communautés bénéficieront d’un budget d’environ 11 millions de dollars pour soutenir leurs programmes d’accueil. Marc Miller a souligné que ces programmes aideront le Canada à atteindre son objectif annuel en matière d’immigration francophone en milieu minoritaire.

Toutefois, comme l’explique le gouvernement canadien sur son site, pour être éligible à ce programme pilote de résidence permanente, le candidat doit être citoyen d’un des pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en Afrique, au Moyen-Orient et dans les Amériques. Et comme l’Algérie n’est pas membre de l’OIF, les étudiants algériens inscrits dans les universités canadiennes ne sont donc pas éligibles à ce programme. En revanche, les étudiants marocains et tunisiens sont concernés par ce projet pilote, car leurs pays sont membres de l’OIF.