« Le calme n’est qu’un reflet de l’extérieur » (Tir (H))
Main dans la poche, lunettes classiques vissées sur le nez et oreilles dénudées par un casque anti-bruit, Yusuf Dikec est allé chercher la médaille d’argent au tir à 10 m. Avec son air nonchalant et son calme à toute épreuve, le Turc a fait le tour des réseaux sociaux et est devenu l’une des stars de ces Jeux olympiques.
Plusieurs sportifs ont imité son geste au moment de célébrer leur titre olympique. C’est le cas de la Jamaïcaine Rojé Stona, médaillée d’or du lancer du disque, mais surtout du champion olympique du saut à la perche Mondo Duplantis. Un clin d’œil que le principal intéressé accueille très positivement. En tant que citoyen turc et sportif turc, j’ai été très heureux que d’autres sportifs de renom aient imité ce geste. Je dis toujours que les gens qui ont un bon cœur partagent de bonnes choses. »
« Les tempêtes faisaient rage en moi. C’est très difficile de décrire la pression, la tension. »
Il a également retrouvé son apparente aisance au tir. « À ce moment-là, tout le monde dit que j’avais l’air très calme, mais en fait, des tempêtes faisaient rage en moi. Il est très difficile de décrire la pression, la tension. Le calme n’est qu’un reflet de l’extérieur, mais la réalité n’a rien à voir avec cela. »a confié l’ancien sous-officier de la gendarmerie turque.