Le café pourrait réduire le risque de développer la maladie d’Alzheimer, selon une étude de l’Inserm
Une équipe du centre de recherche Neurosciences et Cognition de Lille avait découvert en 2022 l’impact bénéfique de la consommation de café sur la mémoire. Selon l’équipe de David Blum de l’Inserm à Lille, la caféine pourrait améliorer les capacités d’apprentissage et de mémorisation en modifiant le fonctionnement moléculaire des cellules de l’hippocampe, siège de la mémoire dans le cerveau. En effet, selon les chercheurs, la caféine pourrait améliorer la mémoire en modifiant le fonctionnement moléculaire des cellules de l’hippocampe, siège de la mémoire dans le cerveau. Le laboratoire a poursuivi ses recherches sur les fonctions cognitives des patients atteints d’Alzheimer précoce. Bingo, ce vendredi 5 juillet, une véritable nouvelle piste thérapeutique vient d’être publiée dans la revue scientifique Brain.
Deux études qui se répondent
Dans cette nouvelle étude, qui répond à la première, l’Inserm, avec le CHU de Lille et l’Université ont franchi une étape supplémentaire dans la compréhension des mécanismes qui conduisent au développement de la maladie d’Alzheimer. C’est au sein du centre de recherche Neurosciences et Cognition de Lille qu’il a été mis en évidence comment l’augmentation pathologique de certains récepteurs et neurones au moment du développement de la maladie pouvait favoriser la perte de synapses, entraînant le développement précoce de troubles de la mémoire. Ces travaux menés sur le modèle animal confirment l’intérêt de mener des essais cliniques sur l’homme, pour mesurer les effets de la caféine sur le cerveau de patients à un stade précoce de la maladie.