Longtemps considéré comme un possible candidat en équipe de France, au point d’être appelé avec les Bleus en septembre 2022, Alban Lafont semble avoir désormais changé de statut. Entre l’avènement de Mike Maignan, la présence régulière de Brice Samba et Alphonse Areola, et surtout l’émergence de Lucas Chevalier à Lille, en attendant celle de Guillaume Restes à Toulouse, le gardien nantais (25 ans) se retrouve relégué dans la hiérarchie. des gardiens tricolores. Au point de l’avoir fait évoluer dans sa pensée ? Le joueur né au Burkina Faso est en tout cas bien courtisé par les Etalons, comme l’annonce Ouest de la France.
Selon nos informations, l’entourage du natif de Ouagadougou a même récemment rencontré Aristide Bancé, chargé du recrutement des joueurs binationals au sein de la Fédération burkinabé (FBF). Lafont n’a jamais exclu la possibilité de porter le maillot du Burkina, le pays de sa mère, ancienne députée et ministre. Plus jeune, l’ancien pensionnaire du centre Espoirs de Castelmorou en Haute-Garonne, avait confié ses intentions aux anciens directeurs Yannick Stopyra puis David Marraud. Mais la priorité de l’ancien international Espoirs (14 sélections) a toujours été donnée aux Bleus, du moment qu’il pensait pouvoir en faire partie.
Aucun accord n’a encore été donné
« C’est assez rare aujourd’hui qu’un gardien soit appelé sans avoir disputé une Coupe d’Europe. Attention, je ne dis pas que je mérite d’être plus haut, je suis là où je mérite d’être. Mais c’est ce qui me manque. »a constaté l’intéressé, lucide sur la situation, le 5 octobre dans L’équipe. Alors que la FBF est bien décidée à lui confier la place de numéro un, occupée par Farid Ouedraogo (27 ans, AS Vita Club/RDC) lors du dernier rassemblement, Alban Lafont n’a pas encore donné son accord. Toujours invaincu (3 victoires et 1 nul), le Burkina Faso occupe la première place de son groupe lors des qualifications pour la CAN 2025.