Invité du Grand Rendez-Vous ce dimanche, Franz-Olivier Giesbert a dénoncé le budget 2025 présenté par le gouvernement. Le journaliste le juge « de gauche » au vu des hausses d’impôts prévues, alors que le Premier ministre Michel Barnier est issu des Républicains.
Moins de fonctionnaires, plus d’impôts pour les entreprises et les plus riches. Le gouvernement français a réduit drastiquement ses dépenses tout en renouant avec les hausses d’impôts dans son projet de budget pour 2025, qui vise à assainir les finances publiques, dans un climat politique très instable.
Dans ce contexte, pour le journaliste et écrivain Franz-Olivier Giesbert, invité ce dimanche au Grand Rendez-Vous, « c’est un budget de gauche ».
«C’est censé y arriver. Et surtout, il est beaucoup plus facile d’augmenter rapidement les impôts que de réduire les dépenses», a-t-il déclaré au micro de Pierre de Vilno.
« Il faut arrêter cette bêtise »
« La propension des dépenses publiques en France par rapport à la richesse nationale se situe autour de 57-58 %. En corrélation, vous disposez de prélèvements obligatoires (impôts) qui sont à 48%. Dans les deux cas, c’est un record mondial. Il faut arrêter cette bêtise», a dénoncé le journaliste.
Egalement présent sur le plateau ce dimanche, Stéphane Dupont, journaliste aux Echos, a également été surpris par ce projet de loi de finances (PLF) présenté par le gouvernement.
« Un budget de gauche fait par un Premier ministre issu des Républicains avec des augmentations massives d’impôts. C’est incroyable », a-t-il plaisanté.
Mais ils ne sont pas les seuls à être surpris. Au JDD, Eric Ciotti, le leader de l’Union des droits pour la République (UDR), a critiqué le budget présenté par le gouvernement. Il réclame également une commission d’enquête sur la dérive des finances publiques.
« Je suis en colère contre ce budget qui est un vrai budget socialiste. Le Haut Conseil des Finances publiques a révélé la supercherie. On nous a dit qu’il y aurait deux fois plus d’économies que d’augmentations d’impôts, mais en réalité, c’est le contraire qui se produira », a-t-il déploré.