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Le Brésil et la Colombie appellent à de nouvelles élections, les États-Unis exigent que « la volonté du peuple » soit « respectée »

Le Venezuela est plongé dans une crise politique majeure depuis les résultats contestés de l’élection présidentielle du 28 juillet.

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Le président vénézuélien Nicolas Maduro s'adresse à la presse à Caracas, Venezuela, le 9 août 2024. (PEDRO RANCES MATTEY / AFP)

Brasilia et Bogota ont convoqué jeudi 15 août de nouvelles élections au Venezuela, alors que le pays est en proie à une crise politique depuis l’élection présidentielle contestée du 28 juillet.

Le président colombien Gustavo Petro a appelé dans un message publié sur X à la tenue « de nouvelles élections libres » au Venezuela, suggérant également parmi une liste de propositions la « levée de toutes les sanctions économiques » qui frappent le pays. « Une solution politique pour le Venezuela qui apporte la paix et la prospérité à son peuple dépend de Nicolas Maduro »a ajouté le leader.

Son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a également suggéré à Nicolas Maduro que « convoquer » nouvelles élections. Si Nicolas Maduro « Il a du bon sens, il pourrait essayer de faire appel au peuple vénézuélien, peut-être même convoquer et programmer des élections »Lula l’a déclaré dans une interview sur une station de radio locale brésilienne.

Plus tard jeudi, la question a été posée lors d’un bref échange avec la presse avant le départ en hélicoptère d’un journaliste. « Quel est votre message pour Maduro ? »Alors « Êtes-vous favorable à de nouvelles élections au Venezuela ? ? » Joe Biden a répondu comme suit : « je suis ».

Un porte-parole du Conseil de sécurité de la Maison Blanche a assuré qu’en réalité, Joe Biden avait voulu évoquer avec sa déclaration « la position absurde de la (président sortant Nicolas) « Maduro » ce qui n’est pas selon Washington « pas honnête » sur le résultat de l’élection présidentielle.

« Il est très clair pour la majorité du peuple vénézuélien, pour les États-Unis et pour un nombre croissant de pays qu’Edmundo Gonzalez Urrutia est celui qui a remporté le plus de voix le 28 juillet. »il a ajouté. « Les États-Unis réitèrent leur appel au respect de la volonté du peuple vénézuélien et à l’ouverture de discussions sur une transition vers un retour aux normes démocratiques. »a insisté le porte-parole.

L’opposition vénézuélienne, qui revendique la victoire de son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia, considère ces positions comme étrangères « un manque de respect » envers les Vénézuéliens. « La souveraineté populaire doit être respectée »a déclaré la leader de l’opposition, Maria Corina Machado, lors d’une conférence de presse.

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