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/2021/12/14/61b8b98e077d1_france-2.png "le bras de fer se durcit dans les raffineries et les dépôts 2")
L’Etat a réquisitionné mardi 21 mars du personnel au dépôt de carburant de Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, pour limiter les risques de pannes sèches dans les stations-service. Une intervention qui a provoqué la colère des grévistes alors que le ton se durcissait.
Une pluie de projectiles lancés sur les forces de l’ordre et une riposte par des gaz lacrymogènes. Pendant plusieurs heures mardi 21 mars, le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) a été le théâtre d’affrontements. Un face à face tendu avec les manifestants qui aurait fait trois blessés du côté des CRS. Le conflit s’est durci après la réquisition de personnels dans la matinée par la préfecture, pour débloquer le dépôt. Une première depuis le début de la mobilisation qui a enflammé la colère des grévistes.
Des stations-service en dur dans 23 départements
A Donges (Loire-Atlantique) dans la nuit, le port pétrolier, bloqué depuis une semaine, a été libéré par la police. L’objectif était de permettre à un navire de décharger du diesel pour approvisionner la région ouest. Un approvisionnement précieux alors que toutes les raffineries du pays sont partiellement ou totalement à l’arrêt. Dans les dépôts, les stocks s’élèvent à plus de deux mois mais la grève a perturbé les livraisons. Dans 23 départements, principalement dans l’ouest et le sud, plus d’une station sur dix manque déjà d’au moins un combustible. Selon les professionnels du secteur, les futures pénuries dépendent avant tout du comportement des automobilistes.
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