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Le « braquage du siècle » déjoué en Argentine ? Un tunnel de 220 mètres découvert près d’une banque

La découverte fait suite à un incident fortuit : mercredi, un automobiliste a entendu un bruit provenant du châssis de sa voiture, avant de se rendre compte qu’il s’agissait d’une tige métallique surgissant d’entre les pavés de la rue.

Les autorités argentines ont peut-être évité une nouvelle « La rupture du siècle » Buenos Aires, 15 mai (Reuters) – La police a découvert jeudi à San Isidro, banlieue aisée au nord de Buenos Aires, un tunnel sophistiqué de 220 mètres de long creusé en direction d’une banque. Le tunnel, creusé à trois mètres sous terre, avec une charpente en bois dense, était équipé d’un système de ventilation et d’électricité, et se terminait à quelques mètres de la banque Macro, selon la police.

La découverte fait suite à un incident fortuit : mercredi, un automobiliste en stationnement a entendu un bruit provenant du châssis de sa voiture, avant de se rendre compte qu’il s’agissait d’une tige métallique surgissant d’entre les pavés de la rue. Le parquet local a ordonné des recherches qui ont permis de retrouver le tunnel et de localiser son point de départ, un hangar désaffecté à 200 mètres, où une grande quantité de remblai et de matériel d’excavation ont été découverts. La police n’avait fait état d’aucune arrestation jeudi.

« Travail d’ingénierie »

Les enquêteurs estiment que la construction du tunnel a pris entre six et neuf mois et l’ont décrit comme « une œuvre d’ingénierie », « mieux que celui de Chapo Guzman »en référence à celui que le baron de la drogue mexicain a utilisé pour s’évader de prison en 2015.

L’incident rappelle également la « Le vol du siècle » En Argentine, en 2006, dans la même ville de San Isidro, un groupe de criminels a volé près de 19 millions de dollars dans une banque et s’est enfui par un tunnel – creusé pendant plus d’un an pour leur évasion – tout en simulant une longue prise d’otages à l’intérieur. Lors de ce braquage, qui a fait l’objet de livres, de séries et de films, le gang a utilisé de fausses armes et a laissé une note dans le coffre-fort : « Dans un quartier de riches, sans armes ni rancune, il n’y a que de l’argent et pas d’amour ».

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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