Après le passage de la tempête tropicale Trami aux Philippines, le bilan s’est alourdi à au moins 97 morts samedi 26 octobre, selon un décompte de l’Agence France-Presse (AFP) à partir de chiffres officiels. locale. Un précédent bilan faisait état de 87 décès. Les sauveteurs tentent toujours de venir en aide aux personnes bloquées dans les zones rendues inaccessibles par les inondations.
Près d’un demi-million d’habitants ont été déplacés par les inondations provoquées par des pluies torrentielles qui ont dévasté des centaines de communautés dans le nord des Philippines, a annoncé samedi l’Agence nationale des catastrophes.
« Les appels à l’aide continuent d’affluer »André Dizon, directeur de la police de la région durement touchée de Bicol, à 400 kilomètres au sud de Manille, la capitale, a déclaré à l’AFP. La police a recensé trente et un décès dans cette région, la plupart dus à des noyades. Les habitants étaient coincés sur les toits et aux étages supérieurs de leurs maisons, ont indiqué des responsables à l’AFP. « Nous devons les secourir le plus rapidement possible. On nous dit que les enfants tombent déjà malades. »a ajouté M. Dizon.
Glissements de terrain et routes bloquées
Le président philippin Ferdinand Marcos s’est rendu samedi dans la province de Camarines Sur, dans la région de Bicol, où la nourriture et l’eau potable se font de plus en plus rares alors que certaines zones restent complètement submergées et difficiles d’accès. .
« Notre principal problème est que de nombreux endroits sont encore inondés »» a déclaré le président aux responsables du gouvernement lors d’un échange. « Nous disposons de systèmes de contrôle des inondations, mais la quantité d’eau est ingérable. C’est le changement climatique. C’est nouveau donc nous avons aussi besoin de solutions »a ajouté M. Marcos.
A Batangas, à deux heures au sud de la capitale, le bilan s’est élevé à 54 morts, selon le chef de la police provinciale, Jacinto Malinao.
Là, les sauveteurs utilisent des pelles et des rétrocaveuses pour creuser dans la boue jusqu’à trois mètres de hauteur, dans une recherche désespérée des disparus de ces zones touchées par les glissements de terrain. Les journalistes de l’AFP qui se sont rendus dans la province vendredi ont vu des routes bloquées par des arbres abattus, des véhicules à moitié immergés dans la boue et des maisons gravement endommagées.
Les Philippines sont régulièrement frappées par des tempêtes ou des typhons, causant chaque année des dégâts et des dizaines de morts. Mais les tempêtes dans la région Asie-Pacifique se forment plus près des côtes, s’intensifient plus rapidement et durent plus longtemps sur terre en raison du changement climatique, selon les experts.
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