le bilan s’élève à plus de 1 000 morts
Le bilan du grand pèlerinage musulman qui s’est déroulé en Arabie Saoudite sous une chaleur intense a dépassé le millier de morts, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir des données fournies par différents pays.
Un diplomate arabe a indiqué jeudi que 58 décès supplémentaires ont été enregistrés parmi les pèlerins égyptiens, portant à 658 le nombre de ressortissants de ce pays décédés lors du hajj, dont 630 en situation irrégulière.
Jusqu’à 51,8°C enregistré
La majorité des pèlerins tués lors du hajj de la semaine dernière à La Mecque, la ville la plus sainte de l’islam dans l’ouest de l’Arabie saoudite, sont de nationalité égyptienne. Selon un diplomate arabe, « tous les décès sont dus à la chaleur », a-t-il expliqué, alors que les températures atteignaient 51,8 degrés.
Outre les morts égyptiens, 60 décès jordaniens ont été annoncés par les diplomates arabes. Des décès ont également été confirmés en Indonésie, en Iran, au Sénégal, en Tunisie et au Kurdistan irakien. Un diplomate asiatique a fait état de « 68 morts » parmi les pèlerins indiens.
Depuis, de nombreux proches des disparus se rendent dans les hôpitaux. De même, Facebook et autres réseaux sociaux sont inondés de photos de personnes disparues et de demandes d’informations.
Le hajj est affecté par le changement climatique
Le hajj est l’un des cinq piliers de l’islam et tout musulman qui en a les moyens doit le faire au moins une fois dans sa vie. Les dates du Hajj sont déterminées selon le calendrier musulman, basé sur les cycles lunaires, et les rituels se sont déroulés ces dernières années dans des températures torrides.
Ce pèlerinage est de plus en plus impacté par le changement climatique, une étude saoudienne publiée en mai prévenant que les températures sur les sites où se déroulent les rituels augmentent de 0,4 degrés Celsius tous les dix ans.