le bilan humain s’alourdit à sept morts

Au douzième jour d’émeutes, la tension reste vive en Nouvelle-Calédonie. Vendredi 24 mai, le bilan des violences sur l’archipel s’est alourdi à sept morts. Un homme de 48 ans a été tué sur une route près de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) par un policier infiltré. UN « drame« , selon Marie Guévenoux, la ministre déléguée chargée de l’Outre-mer, interrogée par la radio franceinfo, qui n’a pas « n’a pas fait partie d’une opération policière« . Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique.

A Maré (Nouvelle-Calédonie), l’émotion était vive samedi matin autour du cercueil de Djibril Salo, un Kanak de 19 ans abattu le 15 mai lors des émeutes. Autour de Nouméa, le calme est plus relatif. Les opérations de reprise de contrôle de l’île se déroulent sous haute tension.

Les indépendantistes du CCAT déplorent le recours à la force, mais réclament un passage plus facile aux barricades. Du côté du FLNKS, un communiqué publié dn samedi matin prend acte du processus de désescalade et des engagements demandés pour «sortir de la crise par le haut » Et renouvelle les appels au calme et salue un cadre de travail »de bon augure » aux négociations. Le parti pose cependant plusieurs conditions préalables à la sortie de crise, dont la principale reste le retrait du projet de loi.