le « béluga espion » aurait succombé à une infection bactérienne
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le « béluga espion » aurait succombé à une infection bactérienne

le « béluga espion » aurait succombé à une infection bactérienne

Le cétacé Hvaldimir était devenu une célébrité dans le pays scandinave où il est apparu en 2019.

Le béluga retrouvé mort fin août en Norvège, objet de tous les fantasmes, y compris des soupçons d’espionnage, a probablement succombé à une infection bactérienne, a annoncé ce vendredi 4 octobre la police norvégienne, selon un rapport d’autopsie. Baptisé Hvaldimir, un jeu de mots mêlant le mot baleine et le prénom russe emblématique porté par le maître du Kremlin, Vladimir Poutine, le cétacé était devenu une célébrité dans le pays scandinave où il est apparu en 2019.

Décrit comme jeune et relativement en bonne santé, il a été retrouvé sans vie le 31 août dans la baie de Risavika, sur la côte sud-ouest de la Norvège. Deux ONG avaient alors affirmé qu’il était mort par balle, soupçonnant « un acte criminel ». Une autopsie a été ordonnée à l’Institut vétérinaire, qui a rapidement annoncé la découverte d’un bâton de 35 centimètres dans la gueule de l’animal.

« Le rapport conclut que la cause probable du décès était une infection bactérienne, probablement due à des blessures à la bouche causées par un bâton coincé. »a déclaré ce vendredi un responsable de la police, Amund Preede Revheim. « Le bâton peut également avoir entraîné des difficultés à s’alimenter pour Hvaldimir, augmentant ainsi le risque d’infection »a-t-il ajouté, cité dans un communiqué.

La police a précisé qu’aucune trace de balle n’avait été retrouvée et a décidé de ne pas ouvrir d’enquête. « Rien dans les examens ne suggère que Hvaldimir a été tué illégalement »a expliqué le responsable de la police. Lors de son apparition au large d’Hammerfest, dans l’Arctique norvégien, en 2019, Hvaldimir portait autour de la tête un énigmatique harnais équipé d’une base de caméra, avec le texte « Équipement Saint-Pétersbourg » En anglais. Le béluga semblait également apprécier la compagnie humaine. Cela avait donné lieu à des spéculations selon lesquelles il s’agirait d’un animal espion originaire de la Russie voisine. Moscou n’a jamais officiellement commenté ces spéculations.

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