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Dans un match particulièrement défensif, le Bayern Munich s’est imposé sur la plus petite des marges ce mercredi (1-0), grâce à un but de Joshua Kimmich à la 63e.
Après le nul (2-2) à l’aller à Londres, le Bayern Munich s’est imposé ce mardi à domicile face à Arsenal (1-0), en demi-finale retour de Ligue des Champions. Très vite, le jeu proposé par les deux équipes laisse penser que la première équipe qui marquerait gagnerait. C’est ce qui s’est passé. Après une première période où les deux équipes ont tenté de respecter leur plan tactique défensif, le Bayern a réussi à se créer plusieurs occasions sérieuses en seconde période jusqu’à ce que Joshua Kimmich ouvre le score, qui reprend l’avantage. de la tête sur un centre de Guerreiro (63e).
Le Bayern plus précis en seconde période
Durant les 45 premières minutes, les deux équipes se sont concentrées défensivement. Les Anglais en 4-4-2 cherchaient constamment à couper la ligne de passe vers Harry Kane, tandis que le Bayern s’employait à couper les envies de Martinelli et Saka en pressant à deux sur ces joueurs. Hormis une frappe de Mazraoui magnifiquement stoppée par Ben White (21e) et une frappe des 18 mètres de Martinelli servie par Odegaard (31e), les occasions ont été rares.
La seconde mi-temps a commencé sur un rythme différent. Dès la reprise, Goretzka et Guerreiro trouvaient respectivement la barre transversale et le poteau sur la même action (47e). La doublette Mazraoui-Guerreiro s’est alors mise en évidence. Sur le côté gauche et à plusieurs reprises, ils ont trouvé Sané (65e) ou Musiala (82e). C’est finalement sur un centre de Guerreiro que la solution est venue. Après avoir récupéré un premier centre de Sané, touché du bout des doigts par Raya, le Portugais a vu le long appel de Kimmich dans la surface et a placé le ballon sur la tête du latéral bavarois.
Les artilleurs en difficulté
Malgré l’ouverture du score, les Londoniens n’ont pas trouvé de solution pour prendre par derrière la défense adverse. Laimer et Goretka ont fait preuve d’une rare intensité pour compenser leurs défenseurs centraux ou aider les latéraux. Symbole de leur importance, ce dernier tacle de Goretzka dans les pieds de Ben White (93e) alors qu’Arsenal venait de jouer un coup franc rapidement.
Avant cela, la charnière centrale allemande annihilait toute tentative de Havertz, invisible dans ce match. Manuel Neuer n’a vraiment eu besoin de travailler qu’une seule fois, sur le tir de Martinelli en première mi-temps. Ni l’entrée de Trossard ni celle de Gabriel Jesus n’auront changé le visage d’un Arsenal apathique.
Le Bayern affrontera en finale, le vainqueur de City-Real Madrid, deux équipes actuellement en prolongation. Arsenal doit désormais se concentrer sur la Premier League pour ne pas connaître une saison blanche…
