Le Bangladesh et l’Inde en état d’alerte à l’approche du cyclone Renal
C’est un phénomène de plus en plus courant et les conséquences peuvent être dramatiques. Le cyclone Remal devrait frapper dimanche soir la côte sud du Bangladesh et certaines parties de l’Inde voisine. Des vents forts avec des rafales allant jusqu’à 130 km/heure sont attendus.
« Le cyclone pourrait déclencher une onde de tempête pouvant atteindre quatre mètres au-dessus de la marée normale, ce qui est potentiellement dangereux », a déclaré à l’AFP un haut responsable du service météorologique, Muhammad Abul Kalam. Mallik. La plupart des zones côtières du Bangladesh se situent à un ou deux mètres au-dessus du niveau de la mer.
Les autorités du Bangladesh ont augmenté le niveau d’alerte aux cyclones au maximum, avertissant les pêcheurs de ne pas prendre la mer et émettant un ordre d’évacuation pour ceux qui se trouvent dans les zones vulnérables.
L’aéroport de Calcutta fermé
Alors que les gens s’enfuyaient, la police a déclaré qu’un ferry transportant plus de 50 passagers – soit le double de sa capacité – avait coulé près de Mongla, un port sur la trajectoire attendue de la tempête. Les trois ports maritimes du pays et l’aéroport de Chittagong, la deuxième plus grande ville, ont été fermés, ont indiqué des responsables.
L’aéroport indien de Calcutta a été fermé dimanche midi jusqu’à lundi matin, « en prévision de vents violents et de très fortes pluies », ont indiqué les autorités aéroportuaires, tandis que les plages proches de la zone étaient fermées.
La marine indienne a annoncé dimanche avoir préparé deux navires équipés de matériel médical pour un « déploiement immédiat afin d’assurer la sécurité et le bien-être de la population touchée ».
Les cyclones ont tué des centaines de milliers de personnes au Bangladesh au cours des dernières décennies, et le nombre de cyclones frappant son littoral densément peuplé a fortement augmenté, passant d’un à trois par an en raison du changement climatique.