Le 1.2 PureTech n’est pas fiable, mais sinon c’est une bonne affaire.
Si Stellantis a finalement décidé de répondre aux grognements suscités par son moteur 1.2 PureTech défaillant, il n’est pas déplacé de dire que le mal est fait. Propriétaires de ce fameux bloc « EB2 », suspendus à la désintégration progressive de la courroie – conduisant soit à une rupture pure et simple, soit à des dépôts dans la pompe à vide de freinage – ou déjà victimes de la panne, va bientôt quitter l’univers Stellantis au plus vite en essayant de revendre sa voiture à un prix décent.Ces Peugeot, Citroën, DS et autres Opel qui restent pourtant de bonnes affaires d’occasion, à condition de pouvoir éviter le fameux 3 cylindres. C’est notamment le cas du Peugeot 3008 de deuxième génération. Depuis que ce SUV compact a inondé le marché, ce sont des milliers de modèles qui sont désormais disponibles en occasion. Et tous ne sont pas équipés de la PureTech « à risque ».
Le natif de Sochaux vaut d’autant plus le coup que malgré l’arrivée d’une troisième génération très clinquante, il n’a pas trop vieilli. Son style très agressif découvert en 2016 n’est usé que parce qu’on l’a beaucoup vu, mais hormis sa surreprésentation, le 3008 « 2 » reste esthétiquement à la mode. Il en va de même pour son intérieur, que le nouveau 3008 a tenté de moderniser mais dont les fondations étaient déjà très futuristes..Remonter dans le vieux 3008 ne donne donc pas l’impression de monter dans une vieille voiture. En revanche, la banquette arrière n’était pas la plus accueillante de la catégorie.
En ce qui concerne les services routiers, Ils restent au dessus de la concurrence et encore aujourd’hui parmi les meilleurs. Car contrairement à la nouvelle génération, le 3008 « 2 » avait toujours un poids acceptable et une agilité étonnante pour un SUV.
Les diesels sont de bons alliés
Il ne reste plus qu’à éviter le problématique 3 cylindres. Même si un entretien minutieux de ce moteur pourrait vous rassurer, vous pouvez aussi décider d’éviter ce moteur pour plus de tranquillité. Et ce n’est pas difficile. En effet, la deuxième génération du SUV Peugeot faisait largement confiance au diesel au début de sa carrière. Dans l’ordre, le 1.6 (100 ou 120 ch) et le 2.0 (150 ou 180 ch) puis le 1.5 de 130 chCes trois moteurs ne sont pas sujets à problèmes, même s’il faut privilégier les moteurs « diesel » qui n’ont pas roulé principalement en ville. Quelques problèmes de turbo sont à signaler sur le 1.6 alors qu’un rappel a été effectué en 2023 pour excès d’émissions de NOx, mais la fréquence de ces problèmes n’est pas si élevée. Côté prix, comptez 12 000 € pour les premiers diesels, mais entre 15 000 et 20 000 € pour les exemplaires au kilométrage raisonnable..
En fait, il y avait autre chose que le 3 cylindres
Vous pourrez alors compter sur un moteur essence tout en évitant le 1.2. Dans la première partie de sa carrière, le 3008 proposait le 4 cylindres 1,6 turbo en versions 165 ou 180 ch.. Celle-ci est forcément associée à la boîte automatique EAT6 ou EAT8. Beaucoup plus rares, ces modèles ne sont pas si chers que ça puisque l’on trouve de bons exemplaires autour de 18 000 €. A l’usage, Ce moteur affiche une réelle douceur de fonctionnement, des performances très solides mais une consommation plus élevéeil faut en tenir compte. Si vous roulez principalement en dehors des centres urbains, c’est une solution à explorer. D’autant que ce bloc n’est pas non plus trop cher à entretenir.
Des hybrides rechargeables si vous le pouvez
Enfin, si vous disposez d’un accès facile à un point de recharge (prise 220V ou borne installée à domicile), les hybrides rechargeables, arrivés dans la seconde moitié de vie du 3008 « 2 », peuvent également être envisagés. L’autonomie électrique n’a jamais été une référence, mais en faisant attention, on peut parcourir une bonne quarantaine de kilomètres en ville chaque jour sans démarrer le 1.6 turboIl s’agit en fait du même moteur que les versions citées ci-dessus, mais aidé d’un moteur électrique, la puissance cumulée affiche 180 ou 225 ch. Les prix oscillent également autour de 18 000 € pour des PHEV assez récents et ayant peu roulé.La décote est importante pour ces voitures vendues environ 50 000 € à leur sortie il n’y a pas si longtemps, profitez-en !