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L’avocat se voit refuser l’accès à la salle de visite à cause du soutien-gorge

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Une avocate s’est vu interdire l’accès aux parloirs de la maison d’arrêt de Metz-Queuleu vendredi, les cerceaux de son soutien-gorge résonnant lors du contrôle de sécurité, a-t-elle déploré, regrettant de ne pas pouvoir exercer correctement sa profession « d’avocate en 2024 ».

Un accident assez absurde et insensé ce vendredi 5 juillet pour une avocate. En effet, cette dernière devait rendre visite à deux de ses clients au centre pénitentiaire de Metz-Queuleu. A l’accueil, tout s’est déroulé comme d’habitude. Mais au portique de sécurité, l’avocate « sonne ». Elle enlève ses bijoux, sa veste… Mais ça sonne quand même.

« Il y a des lumières sur les portiques de sécurité pour indiquer où dans le corps ça sonne. Et pour moi, ça sonnait au niveau de mon soutien-gorge, donc ils m’ont dit que c’était ça », a-t-elle expliqué à l’AFP.

« C’est presque sexiste »

« Je ne trouve pas normal qu’en tant qu’avocate, aujourd’hui, en 2024, on ne puisse pas faire son travail correctement à cause d’un soutien-gorge », a dénoncé Mélina Lamrhari. Les agents n’ont pas accepté que l’avocate accède au parloir dans ces conditions, selon elle : « Ils m’ont dit ‘tant que tu sonnes, tu n’entreras pas' ». « C’est un prétexte. C’est presque sexiste », a poursuivi l’avocate.

« Ils ont vu une petite fille, parce que je ne suis pas vieille, arriver avec sa carte (…), ils n’étaient même pas ouverts à la discussion », a regretté l’avocate de 29 ans. « C’est humiliant, mais ce n’est même pas le côté humiliant qui me gêne, c’est juste l’entrave à la profession (…) Il faut que ça cesse », a-t-elle insisté, soulignant que cet incident lui était déjà arrivé à la prison d’Ecrouves (Meurthe-et-Moselle) en 2023.

Cammile Bussière

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