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L’Aviron Bayonnais lance une opération de maintenance

LLe doute n’est plus permis. L’Aviron Bayonnais jouera sa survie en Top 14 sur les quatre derniers matches de la saison. Longtemps entre deux eaux – tous deux proches de la qualification à chaque victoire à domicile et jamais trop loin de la zone rouge au retour de voyage – le groupe de Grégory Patat sait désormais où il se pose : juste au-dessus de la zone de flottaison (12e, 44 points), cinq unités devant Montpellier (13e).  » À…

LLe doute n’est plus permis. L’Aviron Bayonnais jouera sa survie en Top 14 sur les quatre derniers matches de la saison. Longtemps entre deux eaux – tous deux proches de la qualification à chaque victoire à domicile et jamais trop loin de la zone rouge au retour de voyage – le groupe de Grégory Patat sait désormais où il donne naissance : juste au-dessus de la zone de flottaison (12e, 44 points), cinq unités devant Montpellier (13e). « Au moins, c’est clair », grimaçait le demi de mêlée Guillaume Rouet, juste après le lourd et logique revers de son équipe (15-34) face à l’UBB de Yannick Bru ce samedi.

Jean-Dauger chute pour la première fois en championnat depuis 27 mois. Plus que cette fin de série, la défaite est surtout la troisième consécutive pour les Basques en Top 14. La quatrième, si l’on compte les huitièmes de finale perdus à Édimbourg. Le gérant le cache. Tout comme il refuse de voir un ressort brisé après cinq semaines sans victoire. « Au Stade Français (28-24), on aurait dû gagner sans erreur d’arbitrage, rappelle-t-il. Il n’y a donc pas de mauvaise dynamique, juste une série légèrement négative. »

Baptiste Heguy, l'un des rares à avoir survécu ce samedi face à l'UBB.


Baptiste Heguy, l’un des rares à avoir survécu ce samedi face à l’UBB.

Bertrand Lapègue/SO

« Nous sommes toujours en avance »

L’heure n’est plus aux divagations. Doublée par Lyon et Clermont (47 points), Camille Lopez et ses coéquipières n’ont plus de concurrent entre elles et la place de barragiste. « Nous sommes toujours les décideurs du classement, insiste Grégory Patat. Nous avons cinq points de plus que le treizième et il reste 25 points sur la table. » Guillaume Rouet appuie sa comptabilité : « Nous sommes toujours en avance. Je préfère être dans notre situation que dans celle de certaines autres équipes. » En l’occurrence Montpellier et Oyonnax, dont le sort est quasiment scellé. « Mais ils ne sont pas loin non plus. »

« Je préfère être dans notre situation que dans celle de certaines autres équipes »

Seul le MHR peut nuire aux ambitions des Bleu et Blanc qui se rendront à Auxerre pour affronter le Racing (11 mai), avant de recevoir Perpignan (18 mai), en déplacement à Oyonnax (1euh juin) et terminer à Jean-Dauger contre Castres (8 juin). Dans le même temps, Montpellier se rendra à Castres (11 mai), accueillera Toulouse (18 mai) et Lyon (1er juin), avant de terminer sa saison à Clermont (8 juin). Ses deux derniers adversaires de la saison sont également de la partie pour éviter le barrage. « Nous savons que nous avons les cartes en main », insiste Patat.

Les Bayonnais devront s'accrocher.


Les Bayonnais devront s’accrocher.

Bertrand Lapègue

Grandis, et vite

Il va falloir montrer autre chose que ces dernières semaines. L’aviron n’a pas existé contre Toulon à Anoeta (10-46) et seulement dix minutes en début de seconde période face à Bordeaux-Bègles. A Paris, le groupe a passé tout le deuxième acte à défendre, après une première mi-temps de grande qualité. La seule satisfaction de ce mois d’avril. « Il va falloir grandir, et très vite », note Guillaume Rouet. Et allons chercher des points à l’extérieur. »

Le président Philippe Tayeb a fixé le maintien à 52 points. Si son calcul est correct, il lui reste deux victoires à conquérir. Peu importe où, même si les trois dernières rencontres semblent les plus abordables. Pour Yannick Bru, qui a plongé son ancienne équipe dans le doute ce samedi, « vu le niveau affiché par l’Aviron, je ne suis pas très inquiet du fait qu’il reste un adversaire redoutable en Top 14 dans les années à venir ».

Était-ce une manière élégante de quitter Jean-Dauger, lui qui avait visiblement conservé des doubles de clés ? Peut-être un peu. Mais le technicien a raison sur un point : l’Aviron des 22 premières journées ne mérite pas de descendre. A voir si cette réalité tient encore sur 26 matches.

Jeoffro René

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