L'avionneur Airbus crée la surprise en annonçant le remplacement d'un de ses patrons
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L’avionneur Airbus crée la surprise en annonçant le remplacement d’un de ses patrons

L’avionneur Airbus crée la surprise en annonçant le remplacement d’un de ses patrons

Mercredi 30 octobre, Airbus a créé la surprise en annonçant, mercredi 30 octobre 2024, un changement de gouvernance. Nommé en janvier dernier à la direction générale des avions commerciaux, activité phare d’Airbus, Christian Scherer, 62 ans, sera remplacé début 2026 par Lars Wagner, 49 ans.

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L’avionneur a créé la surprise, mercredi 30 octobre 2024, en annonçant le remplacement fin 2025 du patron de sa division principale et tout juste nommé en janvier. Un changement de gouvernance qui s’opérera avec le maintien des objectifs de production et de livraison, après avoir enregistré un bond de son bénéfice net au troisième trimestre.

Christian Scherer, 62 ans, directeur général des avions commerciaux, activité phare d’Airbus, nommé en janvier 2024, sera remplacé début 2026 par Lars Wagner, 49 ans. Il prendra ses fonctions « à la fin de son mandat actuel ». à la tête du motoriste allemand MTU Aero Engines, a indiqué Airbus. Ce mandat prendra fin le 31 décembre 2025, selon un communiqué distinct de la société allemande.

L’avionneur européen communique aujourd’hui pour « lever l’incertitude » sur l’évolution de sa direction, a expliqué le directeur général Guillaume Faury lors d’une conférence téléphonique.

« Nous ouvrons simplement la voie à la transition de 2026. « Lars est connu, nous le considérons comme un cadre très compétent, expérimenté et talentueux. »

« Christian est plus proche de la retraite que Lars. Ce n’est pas une indication que Christian ne fait pas son travail », a ajouté Guillaumy Faury en évoquant la différence d’âge avec son successeur.

Financièrement, le groupe affiche un troisième trimestre positif : le bénéfice net s’établit à 983 millions d’euros, en hausse de 22% sur un an.

Avec la livraison de 497 avions depuis le début de l’année, le groupe a maintenu ses objectifs de livraison de 770 avions pour 2024 malgré des difficultés avec certains de ses fournisseurs.

« Nous nous adaptons constamment à un environnement opérationnel complexe et en évolution rapide, marqué par des incertitudes géopolitiques et des défis spécifiques en matière de chaîne d’approvisionnement qui se sont matérialisés au cours de l’année 2024. »a déclaré Guillaume Faury, dans le communiqué.

« Nous restons concentrés sur nos priorités, notamment l’augmentation des livraisons d’avions commerciaux et la transformation de notre division Défense et Espace », il a continué.

Le 16 octobre, Airbus a annoncé la suppression de 2.500 emplois d’ici mi-2026 dans sa division produisant les satellites, ce qui a plombé ses performances financières.

Les résultats positifs du troisième trimestre interviennent après une provision enregistrée au premier semestre, de près d’un milliard d’euros pour les activités spatiales.

Le chiffre d’affaires a également augmenté de 5% au troisième trimestre à 15,7 milliards d’euros.

« Nous avons constaté une forte demande sur l’ensemble de notre gamme de produits au cours des neuf premiers mois de l’année. » a souligné M. Faury.

Quant aux objectifs de production, le programme de la famille A320 continue de monter en puissance vers une cadence de 75 avions par mois en 2027, celui de l’A220 vers une cadence de production mensuelle de 14 avions en 2026.

Pour les gros-porteurs, la société stabilise désormais la production mensuelle de l’A330 autour de 4 appareils.

Concernant l’A350, l’entreprise vise toujours un rythme de 12 en 2028 et gère activement les défis spécifiques de la chaîne d’approvisionnement qui « pourrait avoir un impact sur la trajectoire de montée en puissance du programme, notamment en 2025. »prévient cependant Airbus.

Ce problème se situe principalement au niveau de l’équipementier américain Spirit AeroSystems qui fabrique la « section 15 » pour la famille A350, une pièce essentielle de cet avion comprenant un segment central de fuselage et d’autres éléments critiques pour la stabilité et la sécurité de l’avion. . l’appareil.

« Le Spirit Section 15 est un élément crucial pour la montée en puissance de l’A350. Vous êtes pleinement conscients de la situation de « Spirit », contraint au chômage technique en raison de la grève chez Boeing dont il est un fournisseur clé, a souligné M. Faury.

« Nous prévoyons une fin d’année difficile, mais aussi une année 2025 difficile pour la montée en puissance de l’A350 », a conclu Guillaume Faury.

Guillaume Faury, 56 ans, devrait être reconduit dans ses fonctions de directeur général en 2025. Les actionnaires seront invités à approuver une proposition du conseil d’administration en ce sens lors de la prochaine assemblée générale.

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