Élection présidentielle américaine
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Dans une déclaration imprévue de Washington, le vice-président a imploré mercredi le peuple américain de ne pas élire Donald Trump, un « fasciste » en quête de « pouvoir absolu ».
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Un homme « de plus en plus perturbé ». UN « fasciste » au pouvoir, avide d’un « pouvoir absolu » et prêt à utiliser l’armée américaine « comme sa milice personnelle pour mener à bien ses vendettas personnelles et politiques ». Jamais la vice-présidente américaine, Kamala Harris, engagée dans un duel extrêmement indécis avec Donald Trump, n’avait fustigé sa rivale républicaine, présentée mercredi en danger existentiel pour l’avenir de la démocratie américaine.
« Pensez-vous que Donald Trump est un fasciste ?» a demandé le journaliste vedette de CNN Anderson Cooper mercredi soir lors d’une émission spéciale avec les électeurs de Pennsylvanie. « Oui, je pense que oui »» a répondu Kamala Harris sans hésiter. Dans la frénésie de la campagne, les interviews et les meetings à toute vitesse dans les « swing states », le vice-président avait déjà tenu à prendre une pause solennelle plus tôt dans la journée. Et de rappeler aux Américains, dans un bref discours depuis sa résidence officielle à Washington, l’enjeu fondamental, à ses yeux, de la 5e élection.