L’avenir devient plus clair pour la fusée Ariane 6 qui garantit à l’Europe son accès à l’espace: Arianespace a organisé son premier vol opérationnel le mardi 26 février et a signé des contrats avec la Commission européenne pour les missions ultérieures.
Tout d’abord, la fin du suspense concernant le premier tournage commercial du programme européen: initialement envisagé à la fin de 2024, puis a annoncé « entre la mi-février et fin mars », il aura lieu le 26 février à 4h24 Le PM GMT de Kourou, en Guyane française, a annoncé Arianespace.
Le nouveau lanceur européen lourd, Ariane 6, avait fait un vol inaugural en juillet 2024, marquant le retour de l’accès autonome à l’espace pour l’Europe, malgré l’échec de l’atmosphérique à l’étage supérieur à la fin de la mission.
Ce premier vol n’a pas pris de satellites commerciaux, mais seulement une douzaine de micro-satellites des universités.
La première mission commerciale d’Ariane 6 permettra le lancement d’un satellite d’observation militaire, CSO-3, qui sera placé en orbite à une altitude de 800 km.
Ce satellite est le troisième et le dernier programme commun à plusieurs pays européens pilotés par la France, qui vise à mettre une orbite une constellation de satellites dédiée à l’observation du terrain à des fins de défense et de sécurité.
« Avec ce lancement au service de la défense française et des besoins en capacité de plusieurs pays partenaires, Arianesp , cité dans le communiqué de presse de la société.
Le défi pour les Européens est de continuer à exister contre le géant américain SpaceX qui lance ses fusées Falcon 9 réutilisables environ deux fois par semaine.
– Deuxième vol commercial en août –
Depuis le dernier vol d’Ariane 5, en juillet 2023, les Européens ne pouvaient plus mettre en orbite satellite par eux-mêmes. Depuis l’invasion de l’Ukraine, ils n’ont plus accès au lanceur moyen russe Soyouz, tiré pendant dix ans de la Guyane. L’autre fusée européenne légère, Vega-C, a repris les vols jusqu’en décembre 2024 après avoir été cloué au sol pendant deux ans après un accident qui a entraîné la perte de satellites.
Confirmant la clarification de l’espace européen, Arianespace a annoncé dans l’après-midi la signature de plusieurs contrats avec la Commission européenne, lors de la conférence de l’espace européen à Bruxelles.
Le satellite Sentinel-1d de l’observation de Copernic de la Terre de l’Union européenne sera ainsi placé en orbite « dans la seconde moitié de 2025 » avec la version des deux boosters d’Ariane 6.
Le lancement du satellite Eumetsat Metop-A1, déjà annoncé sur Ariane 6, « est avancé en août 2025 sur le deuxième vol commercial d’Ariane 6 », ajoute Arianespace.
« En réaffirmant leur confiance en Ariane 6, nos partenaires européens renforcent l’industrie spatiale et la souveraineté de l’Europe », a déclaré Cavaillolès.
La Commission européenne a également offert mardi l’attribution à Arianespace pour lancer deux satellites de deuxième génération pour la constellation de Galileo, le phare mondial de la navigation par satellite, qui fournit des gouvernements, des institutions et des citoyens européens des services de géolocalisation de haute précision.
Ce sera la quatrième mission du nouveau lanceur européen lourd au profit de la constellation de Galileo, dont la date n’a pas été annoncée.
Les douze premières satellites de deuxième génération sont actuellement en phase de production complète respectivement dans Thales Alenia Space et Airbus Defence and Space, sous la direction de l’ESA.
« 2024 a été une année décisive avec le retour en vol de Vega-C et le vol inaugural d’Ariane 6. En restaurant notre accès autonome à l’espace, cela nous permet également de nous projeter après deux ou trois ans de retrait. 2025 sera donc donc L’année de l’augmentation de la cadence, à condition que la chaîne industrielle produisant les lanceurs, les propulseurs suivent le rythme « , a déclaré le directeur du Guyanais Space Center lundi Philippe Lier (CNES).
Il s’attend également à « une activité très soutenue » du centre en 2026 avec 12 à 14 tirs prévus, tous les lanceurs combinés.
Publié le 28 janvier à 16 h 01 AFP