L’avenir de Julien Stéphan ne tient qu’à un fil !
10ème. La saison dernière au terme d’une saison plus que compliquée, le Stade Rennais a terminé dans le ventre mou de la Ligue 1, privant le club breton de folles soirées européennes sous les ordres de Julien Stéphan. Pour retrouver une telle place en Ligue 1, il fallait remonter à la saison 2018-19, déjà sous les ordres de Stéphan pour retrouver un classement aussi bas. Pourtant, au soir du 17 mars 2024, les Rouge et Noir sont dans les clous. 8ème de Ligue 1 après une belle victoire 2-0 contre l’OM et une série de 11 victoires en 16 matches toutes compétitions confondues, Rennes n’est plus qu’à 4 points de la 4ème place, synonyme de qualification pour les huitièmes de finale. Tour préliminaire de la Ligue des Champions. Le bon moment pour la direction rennaise de prolonger le bail de son entraîneur jusqu’en juin 2026. Le 27 mars, Julien Stéphan le prolonge et le 31 mars, la baisse s’amorce. Avec 6 défaites, un nul et seulement 2 victoires entre le 27 (date du premier match suite à la prolongation de Stéphan) et la 34e journée de Ligue 1, avec en point d’orgue une incroyable défaite au Roazhon Park face à Brest (4-5 avec un but ajouté temps de Lilian Brassier), Rennes a perdu ses illusions et ses derniers espoirs de disputer une Coupe d’Europe.
Hasard ou coïncidence, c’est le Stade Brestois qui se dresse une nouvelle fois devant Julian Stéphan et le Stade Rennais dans un match qui ressemble à celui de la dernière chance pour le technicien français de 44 ans, qui a épuisé la plupart de ses jokers. Selon nos informations, une défaite pourrait bien sceller définitivement son sort, lui qui bénéficiait encore il y a quelques semaines de la confiance de la famille Pinault. Il faut dire que le club breton va de désillusion en désillusion depuis le début de saison. Rennes, qui a tout changé en son sein (du directeur sportif à la moitié de l’effectif en passant par le président-directeur général), n’a résolu aucun des problèmes qu’il avait eu l’an dernier. Les tactiques prônées sont encore illisibles, le niveau de l’équipe à part deux ou trois individus (à commencer par Ludovic Blas) est loin de ce qu’il devrait être, tandis que les choix individuels de Stéphan posent question. Et les résultats souffrent clairement, à tel point que le Stade Rennais s’inscrit dans les standards de la fin de saison dernière avec seulement 2 victoires en 7 matches et une triste 12ème place en Ligue 1. Reims, actuellement 4ème de L1, compte déjà doubler le nombre de points des Rouge et Noir.
Julien Stéphan sur la sellette
Interrogé en conférence de presse d’avant-match ce jeudi, l’entraîneur rennais, qui n’a remporté que 4 matches depuis sa prolongation en mars dernier (pour 10 défaites et 2 nuls), a refusé de remettre en cause son attitude, son choix et son comportement lorsqu’un journaliste l’a interrogé. lui s’il se sentait en danger. « Mais je ne vais pas changer mon attitude, mon comportement, pour ça. Je connais mon métier, les règles, plein de choses. Je lis beaucoup de choses, j’entends beaucoup de choses, mais nous restons concentrés avec le staff et les joueurs sur le travail, le développement, la compétition et l’envie de progresser d’un groupe qui continue de se découvrir.« . Un discours bien foulé et bien connu des supporters rennais, qui sont nombreux à réclamer son départ si l’on se fie aux nombreuses enquêtes réalisées par les sites dédiés au club breton. Le vainqueur de la Coupe de France 2019 sait qu’il est au pointe du mur : «il faut continuer à croire en soi, malgré peut-être un pessimisme ambiant, qu’on peut comprendre par certains résultats, mais il faut continuer à croire en ce que l’on fait, c’est très important, et continuer à croire en ses joueurs et les pousser dans ce sens», explique-t-il.
S’il affirme continuer à croire en ses joueurs et à les pousser à donner le meilleur d’eux-mêmes, on ne peut pas dire que les dernières performances du club breton (défaite logique contre une équipe parisienne en plein doute et face à Monaco malgré le meilleur) le prouvent. lui a raison. Un résultat, autre qu’une victoire contre une équipe brestoise, qui lui a clairement volé la vedette et son statut d’équipe numéro 1 en Bretagne, pourrait précipiter sa chute. C’est clairement la tendance de ces dernières heures même si en coulisses, on préfère tergiverser. Mais pour éviter tout choix difficile de la part de la direction rennaise, Julien Stéphan et ses hommes devront s’imposer au stade Francis Le Blé qui compte déjà deux points de plus au classement de Ligue 1. Pas une tâche facile devant une équipe finistérienne capable de tout, surtout dans les grands rendez-vous. On a déjà vu ce que cela pouvait donner en Ligue des Champions…
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