L'Autorité de sûreté nucléaire autorise la mise en service de l'EPR de Flamanville, initialement prévue pour 2012
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L’Autorité de sûreté nucléaire autorise la mise en service de l’EPR de Flamanville, initialement prévue pour 2012

L’Autorité de sûreté nucléaire autorise la mise en service de l’EPR de Flamanville, initialement prévue pour 2012

La future mise en service du réacteur EPR de nouvelle génération de Flamanville constitue une étape clé pour le lancement progressif de la production électrique prévu cet été.

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Ce feu vert donne un coup d’accélérateur à un projet qui a accumulé pas moins de 12 ans de retard. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) « vient d’adopter l’autorisation de mise en service de l’EPR de Flamanville », a déclaré mardi 7 mai à l’AFP le directeur général adjoint de l’Observatoire nucléaire français, Julien Collet. Délivré à l’issue de son instruction, « Cette autorisation permettra à EDF de commencer le chargement du combustible dans le cœur du réacteur puis d’entamer la phase d’essais qui se poursuivra » dans les mois à venir, a-t-il ajouté, reprenant un communiqué de l’ASN.

Ces tests permettront notamment de « vérifier le bon comportement du cœur du réacteur » Et « le bon fonctionnement des dispositifs de sûreté du réacteur »selon Julien Collet.

Une étape clé vers la production d’électricité dans les prochains mois

Ainsi, la future mise en service du réacteur EPR de nouvelle génération de Flamanville constitue une étape clé pour le lancement progressif de la production électrique, prévu cet été. EDF peut désormais démarrer le chargement à tout moment, « un par un »assemblages d’uranium dans le réacteur, étape essentielle avant le lancement progressif.

Raccordement au réseau électrique, appelé « couplage« , n’interviendra cependant que dans quelques mois, une fois que le réacteur aura atteint 25 % de sa puissance, après une montée en puissance progressive, qui nécessitera de nouveaux avis de l’ASN. Ce n’est que dans « la fin de l’année » que le réacteur doit fonctionner et délivrer ses électrons à 100% de sa puissance, selon EDF.

A l’heure où le gouvernement veut construire jusqu’à 14 réacteurs en France, le chargement du combustible constitue une étape décisive pour EDF et l’ensemble de la filière, qui entendent tourner la page d’un chantier difficile de 17 ans, ponctué de multiples problèmes et dérapages budgétaires colossaux : en ce moment, le La facture totale est estimée par EDF à 13,2 milliards d’euros, soit quatre fois l’estimation initiale de 3,3 milliards.

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